Svpaider moi , il faut répondre à ce problème sous forme d'équation : hier soir , le kawa théâtre était plein à craquer pour la représentation de la pièce ''12 homme en colère'' . 87 entrées ont été vendues pour une recette totale de 639€ . En sachant qu'une entrée coûte 8€ en tarif plein et 5€ en tarif réduit , calculer le nombre d'entrées a tarif réduit qui ont
SCENE 2Kossef se précipite vers Scully, à terre, Ridley à sa suite. Bradford les regarde faire, sans réaction, comme choqué, à êtes malade ! Vous êtes malade !KOSSEF, elle est concentrée sur Scully.A Ridley. Aidez-moi à la retourner, je vous retournent la jeune femme avec précautions. Scully bouge légèrement la est vivante !Scully râle. Ridley déboutonne le haut du chemisier de Scully et l’écarte avec la clavicule. La balle est rentrée juste en dessous. A Kossef Elle va peut-être s’en elle ouvre les yeux et articule avec se penchant vers dites-vous ?SCULLY, avalant et réessayant avec un peu plus de son arme…Granger s’est approché lentement de sifflant et tentant de se ne faut pas qu’elle… Elle s’essouffle.GRANGER, elle prend l’arme des mains de Bradfordet s’écarte du groupe en ne faudrait pas que je la prenne peut-être ?Tous les autres se tournent vers elle avec stupéfaction. La tête de Scully retombe vers l’arrière de à elle… Sa complice…GRANGER, elle braque l’arme vers drôle… Elle rit. Il avait les dents serrées. IL »… ?GRANGER, tellement assurée qu’elle en est LUI ! Elle désigne l’interphone et ajoute avec déférence. Mon Guide ! Elle se tourne vers Scully. Il était convaincu que les problèmes ne pouvaient venir que de vous. Vous étiez… en quelque sorte, l’inconnue, l’aléa de notre plan… L’impondérable elle essaye de s’asseoir en s’appuyant contre le muravec l’aide de Kossef et genre de grain de sable…GRANGER, elle ! Vous n’avez pas réussi à enrayer la ?SCULLYEcoutez… Elle ferme les yeux une seconde sous l’effet de la douleur. Dites-lui de nous relâcher maintenant. Il n’est plus utile d’aller plus n’est pas à vous de décider jusqu’où nous devons aller ! Vous n’êtes pas à SA place. Vous ne savez pas ce qu’il a enduré…SCULLY, sais que ce n’est pas après Mosley qu’il en sûr que elle grimace et presse sa main sous son vous étiez prêts à nous laisser l’exécuter. Juste pour la bonne marche de votre projet ! Quelles que soient vos motivations, c’est monstrueux ! Vous pensez sérieusement que c’est Justice ça ? !GRANGER, folle de me parlez pas de justice ! Il n’y a pas de justice dans ce il en sait quelque chose, n’est-ce pas ?GRANGER, sombre, presque pour n’en avez même pas idée, vous tous. L’élite bien pensante… Vous les avocats, les flics, les médecins, tellement habitués à votre pouvoir mais si peu regardant quant à ses conséquences… Vous vous parez de vos sacro-saintes vertus, mais vous laissez faire le pire au nom de vos maudites valeurs. Et vous vous endormez le soir, tranquilles et en paix alors que dans le même temps, vos compatriotes, quelque part, bien cachés, se moquent de tout ce pour quoi vous prétendez vous battre. Et au fond de vous, vous le savez ce qui se passe… et ça vous arrange bien que ces choses honteuses se passent loin de vos yeux. Dans leurs cellules, obscures comme la mort où la lumière ne s’éteint pourtant jamais, il n’y a plus de justice ! Il n’y a que des innocents qu’on torture, qu’on détruit… Mais la vie est un grand cycle… et tout tourne. Et vient un jour, un jour béni, où les suppliciés et les bourreaux échangent leurs places. Là , il ne faut plus s’étonner que le bras de la vengeance se lève et frappe…SCULLYEt lui, il était le supplicié ? Je me trompe ?Granger se réalisant tout d’un coup les son bourreau ? C’était l’un de nous ? !…GRANGER, elle va allumer l’ n’avez donc rien compris ? ! Grinçante. Tous ! Vous êtes tous des bourreaux !… Elle ajoute en se tournant vers Scully. Sauf elle peut-être… L’interphone grésille.LE MANIPULATEURMerci elle tient toujours Scully en pouvez compter sur moi, MANIPULATEURJe vous avais sous-estimé agent Scully. Scully serre les dents. Je ne pensais pas que vous iriez jusqu’à prendre la balle à sa place…SCULLY, après ? Qu’est-ce que ça peut vous faire ? ! Lui ou moi, nous ne sommes que des dommages collatéraux dans votre plan, non ? !LE MANIPULATEUR, ! Plus bas. Des dommages collatéraux, c’est ce qu’ils disent, eux… Mais je ne suis pas comme ça…SCULLY, ? Vous auriez des scrupules ? Pourtant, moi ou Mosley -…LE MANIPULATEUR, l’ vous respecte, crois que c’est un honneur dont je me passerai bien… Le sang coule entre ses doigts. Avec un rictus, elle compresse davantage la blessure. Ridley pose doucement sa main par-dessus celle de Scully pour l’y aider. Ils se regardent. Sans lâcher Ridley des yeux, Scully lui ? Péniblement, elle désigne Mosley de sa main droite. Et Amy Jones ? Vous ne la respectiez pas, elle… pour la tuer ainsi ? ! Ridley sursaute, surpris.RIDLEY, il articule silencieusement à lui ? !LE MANIPULATEURJe ne l’ai pas tuée… J’ai juste commandé son… arrêt de vie », c’est tristement vrai. J’oubliais que vous ne vous salissez pas les mains !KOSSEF, bien sûr ! Il n’y avait pas deux hommes pour assassiner Amy Jones…BUCHANAN, hommes ? Pourquoi deux hommes ? Ca vient de sortir !KOSSEF, poursuivant son mutilations et les blessures. Certaines portaient la marque d’un sadique ; d’autres, celle d’un idéologue. L’homme que vous avez payé pour accomplir vos basses besognes, c’était lui le sadique !LE MANIPULATEURIl s’en est donné à cœur joie. Je n’avais pas prévu ça. Mais je n’y suis pour rien…KOSSEF, n’y êtes pour rien… C’est un point de vue. Vous, c’est juste » la décapitation que vous vouliez… Pourquoi ? Quelle opinion a-t-elle eu l’audace de soutenir qui vous soit insupportable à ce point ?SCULLY, répondant à la place du manipulateur dans un défendait Abu Ghraib… Elle se tourne vers Hannigan. Comme vous. Abu Ghraib et tout son discours indigeste… La fin justifie les moyens… La soi-disant lutte contre le terrorisme justifie la torture… LE MANIPULATEUR, vibrant de torture, l’humiliation, le droit de briser une existence sur un simple préjugé. De démolir tout ! C’est ça qu’ils défendaient ! Le privilège suprême de disposer de la vie d’un innocent. Sa fortune, sa famille, son réseau d’amis… Jusqu’à sa propre estime de lui ! Et pourquoi ? ! Pour rassurer le petit américain moyen -…KOSSEFC’est faux ! L’américain moyen ne souhaite pas cela !LE MANIPULATEUR, criant moyen ne regarde même pas sa propre merde ! Il se contente de tirer la chasse vite fait pour lui éviter de subir la vue de ses étrons honteux ! C’est ça l’hygiène américaine, on laisse les autres nettoyer la fiente ! C’est plus propre ainsi. Et peu importe où sont stockés les déchets » tant qu’on ne les a pas sous ses fenêtres, hein ? ! Mais au fait… Sa voix part vers les aigus sur le coup de l’hystérie, vous ne sentez pas ? ! Vous ne la sentez pas cette odeur ?BRADFORD, il écarquille les voix…LE MANIPULATEUR, de plus en plus vraie odeur de purin, d’immondices…BRADFORD, se mettant à voix…LE MANIPULATEURL’odeur des matières fécales qui souillent les vêtements, l’odeur de la chiure, l’odeur de la fiente… L’odeur du fumier !Bradford s’effondre s’ !LE MANIPULATEUR, avez peur, Bradford ?… Vous avez des regrets peut-être ? !BRADFORD, regrette ! Je regrette ! Mais j’exécutais seulement -…LE MANIPULATEURLa ferme ! Je m’en fous de vos palabres ! BRADFORD, à vous en prie…LE MANIPULATEUREt moi ? ! Vous m’avez écouté lorsque je vous suppliais ? !BRADFORD, à peine porté la main sur vous…LE MANIPULATEURVous auriez du. J’aurais pu survivre à la torture physique. Vous avez fait pire !BRADFORDCe n’est pas de ma faute. On faisait tous pareil à Abu Ghraib ! Ce n’est pas de ma faute si vous… Il s’arrête à temps.LE MANIPULATEUR, j’ai craqué ? ! C’est ça ? ! Si je n’ai pas eu assez de couilles pour vous résister ? ! Vous m’avez humilié, mis plus bas que terre. Vous m’avez tout pris. Vous m’avez volé ma position sociale parce que j’ai eu le malheur d’avoir un passeport saoudien en plus de mon passeport américain ! Mais j’étais innocent ! Je ne les connaissais pas vos très peut jamais savoir…LE MANIPULATEUR, ne m’avez pas écouté… Et lorsque vous m’avez obligé à vous balancer un frère, j’ai su que vous me preniez la seule chose qui me tenait encore debout ma dignité ! Et je me suis juré que vous aussi je vous mettrais à genoux… Un temps. Et vous voyez. J’y suis arrivé. Bradford baisse les yeux sur lui-même, en position de mendiant. Comment vous sentez-vous, dites-moi ? !BRADFORD, MANIPULATEURIls vous regardent. Le monde vous regarde. L’imposant directeur Bradford de la si puissante CIA… Soumis ! Prosterné ! Parce qu’il chie dans son froc à l’idée de crever. Mais vous verrez, il y a pire que mourir, il y a vivre dans l’opprobre et l’infamie ! Parce que vous n’êtes déjà plus rien ! Un connard de raciste, prêt à tirer sur un gamin ou une femme pour sauver sa minable petite peau grasse. Vous suintez la bassesse et la honte. Vous vous êtes déchu de tous vos droits aux yeux des autres hommes parce que vous êtes un lâche et qu’ils adorent haïr les lâches. Après tout, ils ignorent qu’ils en sont…Bradford MANIPULATEURVous n’imaginez pas le bien que ça fait ! Il ricane. Et vous autres ! Vous vous êtes tous vendus si vite, hein Hannigan ! Hannigan reste droit mais semble terriblement éprouvé. Même Granger qui était là pour vous pousser à la faute n’a rien eu besoin de faire ! Et grâce à vous, en plus de ma vengeance, j’ai maintenant une certitude… Infiniment réconfortante. Je n’ai pas été lâche, non… J’ai juste été comme vous tous ! Humain… Un minable humain, capable d’en livrer un autre pour sauver sa vie. Capable de décider la mort d’un homme…FIELDING, n’est pas nous qui l’avons décidé ! C’est vous…LE MANIPULATEUR, avec bien ça la différence entre vous et moi. Vous êtes pires ! Vous ne vous sentiez pas vraiment coupable jusqu’à le voir devant vous, n’est-ce pas ? Silence. C’est vrai après tout ! C’était au nom de la loi, au nom de la société et de son petit confort, au nom de la justice ! Vous vous êtes raconté des histoires rassurantes mais ce sont des mensonges ! Parce que vous vous êtes bel et bien conduits en bourreaux quand vous avez voté…FIELDING, MANIPULATEURA l’exception de l’agent Scully, vous l’avez tous condamné. Tous ! Et pourtant, chacun de vous avait le pouvoir de tout interrompre, chacun avait le pouvoir de le sauver…SKINNER, celui de nous faire tous crever par ricochet…LE MANIPULATEURVous auriez pu dire Non ! Tout comme ces hommes à Abu Ghraib qui n’avaient que les mots obéissance » et Amérique » à la bouche… Ils auraient fait n’importe quoi parce que le chef » le commandait, parce que c’était pour le bien de tous »… ou juste parce que la situation le permettait…KOSSEF, de Stanford…LE MANIPULATEUROui. Stanford… Des jeunes gens, tous bien comme il faut qui, au nom d’une étude scientifique sont devenus des gardiens zélés et décomplexés de pseudos prisonniers sans jamais se poser la question morale de leur responsabilité dans les souffrances qu’ils infligeaient…SCULLY, les traits l’expérience de Stanford, les gardiens ne risquaient pas leur vie…LE MANIPULATEURVous avez raison, je le concède. Ils étaient pires que vous. Mais vous restez responsables. Responsables et coupables !RIDLEYAucun de nous n’a voulu tirer Plus bas… à l’exception du Directeur Bradford. Il reprend un ton au-dessus. Nous ne sommes pas de tels monstres…LE MANIPULATEURBon sang mais écoutez-vous ! Ces deux heures ne vous ont donc rien appris alors ? ! Criant. Mais qu’est-ce que ça change que vous n’ayez pas appuyé sur la détente ? Vous avez commandé son exécution, non ? Vous êtes des monstres ! Et maintenant, il va falloir vivre avec ça !FIELDINGNous sommes innocents…LE MANIPULATEURDans ce cas, je le suis moi aussi du meurtre d’Amy Jones. C’est logique ! C’est pareil !BUCHANANNon ! Non… Vous l’avez décidé seul cet assassinat. Pas nous !SCULLY, articulant avec Buchanan… Il savait ce qu’il faisait. Il avait tout mis en place pour que ça dérape… Il ne pouvait pas se permettre de rater sa démonstration. Je me trompe ?LE MANIPULATEUR, se vous m’ toujours vous êtes servis des résultats de l’expérience de Milgram…RIDLEY, désorienté, à de Milgram ?SCULLYUne expérience de psychologie sociale qui remonte aux années 60… En grimaçant, elle se redresse. Milgram étudiait les phénomènes de soumission à l’autorité et a voulu mesurer le niveau d’obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l’exécute… Elle souffle. Les sujets de son expérience avaient accepté de participer, sous l’autorité d’une personne supposée compétente, à une pseudo-étude sur les apprentissages… Il leur était demandé d’administrer des décharges électriques de plus en plus puissantes et dangereuses aux élèves » qui se trompaient. Des… punitions » pour les inciter à mieux apprendre… Elle défaille, Kossef la retient. Lentement, elle reprend. Dans l’expérience de base, où le cobaye ne voyait pas l’élève, près de 65% des personnes ont été jusqu’à administrer le choc maximal malgré les supplications et les cris du faux élève qui était en réalité un comédien complice de Milgram…LE MANIPULATEURBien, je vois que vous connaissez vos classiques…SCULLYJe connais aussi les variantes de cette expérience, tout comme vous… Vous saviez que le partage des responsabilités occasionnerait un taux d’obéissance bien plus important. Milgram a prouvé que si l’ensemble du groupe de cobayes se conforme aux consignes, alors, psychologiquement, le sujet de ses expériences ne se sent pas coupable des souffrances de l’élève, bien que son rôle soit primordial dans la chaîne… Par ailleurs, le taux d’obéissance atteint plus de 92% lorsque le sujet n’administre pas lui-même les chocs. Vous le saviez !… Un temps. C’est pour ça que vous ne nous avez pas demandé de l’exécuter… Pas tout de suite…LE MANIPULATEURC’est possible… bas à je vous en prie ! Vous allez vous tuer !SCULLYBas à Ridley. Le temps est notre meilleur allié… Au manipulateur. Il y a aussi les conditions de l’obéissance… Elle est d’autant plus forte que la cause semble MANIPULATEUR, effet. Et c’était juste d’éliminer un noir ? !SCULLYUn noir, non. Ca, c’est votre petite trouvaille…KOSSEF, elle interrompt Scully et saviez que le Directeur Bradford était raciste, alors vous vous êtes arrangé pour qu’un noir soit suspecté -…RIDLEYEt vous avez impliqué Maddock parce que vous saviez aussi que Bradford était son superviseur à la CIA, pas vrai ? Du coup, ça l’obligeait à prendre part à cette petite réunion…LE MANIPULATEURTiens les moutons se mettent à penser ! Fort bien, j’avoue. Vous avez raison. Il a suffit de quelques coups de fils aux bonnes personnes…BRADFORD, sortant de sa Bonnie ?LE MANIPULATEUR, ancienne secrétaire ? Il fallait qu’elle disparaisse pour que nous placions Granger à vos côtés… D’ailleurs, à ce propos, comment avez-vous compris qu’elle était ma complice, agent Scully ? Ca m’intrigue, tout de même…SCULLY, de plus en plus l’avez appelée Granger »… pendant le vote. Chacun de nous a eu droit à son titre, un Monsieur ou un Madame… Elle, vous l’avez appelée Granger »…LE MANIPULATEUR, ripé. Mais… c’est tout ?SCULLYLorsque votre complice est ressorti, vous avez eu une phrase qui montrait que vous saviez qu’elle portait le revolver. Donc, soit vous avez vu la scène, soit le mouvement était prévu. Par sécurité, il fallait que ce soit elle qui garde l’arme au début, quand ça pouvait encore déraper… Et puis, c’est elle aussi qui vous a fait parler et nous atermoyer sur vos tragédies familiales imaginaires… Tragédies qui n’étaient là que pour nous émouvoir, je suppose… et pour vous mettre dans la poche l’agent Ridley, l’autre aléa de votre plan…Ridley se tourne, désemparé, vers d’une voix terriblement fatiguée.A Ridley. Il s’est renseigné sur chacun de nous… Il connaissait votre blessure avec Aminata. Il était certain que vous feriez un parallèle avec votre passé et que cela influencerait votre jugement. Aux autres. Il savait qu’au final, Madame Fielding protégerait toujours ses enfants et que le Directeur Skinner suivrait en tant que parrain. Il avait deviné la lâcheté de Buchanan et le suivisme de Culver, prompts à se mettre toujours du côté du plus fort… Il avait suffisamment approché Bradford pour ne pas douter de son aversion pour les noirs et savait que Monsieur Hannigan voudrait la justice pour son assistante, si sauvagement torturée… Un temps. Depuis combien de temps préparez-vous votre vengeance ?LE MANIPULATEUR, d’une voix la seconde où ce salopard de Bradford m’a mis nu, à genoux, les yeux bandés, avec un de ses sbires qui promenait le canon de son fusil sur moi. Il m’a dit Choisis ce sera toi ou lui ! ». Lorsque ma bouche s’est ouverte pour lui donner l’adresse de mon frère, j’ai vomi. Je me suis vidé de tout ce qui faisait de moi un homme et ce trou en moi, j’ai du le combler sous peine de mourir de honte et d’inconsistance. Alors, je l’ai rempli de haine, j’ai bu son poison jusqu’à la lie… Jour après jour… Ca fait près de 4 ans aujourd’hui. Mais le goût de la bile dans ma gorge, je le sens encore… Il semble se reprendre et se met à crier. Alors maintenez, vous allez me buter ce putain de Mosley ou je vous fais tous sauter !Ils on n’a p… p… plus d’arme !LE MANIPULATEUR, la main ! A l’ancienne ! Hannigan, c’est à vous !HANNIGANMais…LE MANIPULATEURAllez-y ou je compte ! Dix… Neuf…HANNIGAN, il s’approche et regarde ses mains avec … Je vous en prie…LE MANIPULATEURHuit… Sept…HANNIGAN, à un mètre de Mosley prostré dans le coin toujours. Il ne vais pas y arriver !LE MANIPULATEURToi aussi ! Toi aussi, je veux que tu saches ! Six… Cinq…SCULLY, tout d’un sache quoi ?LE MANIPULATEUR, fou de que c’est que de vivre avec la honte, le déshonneur et l’ignominie ! Quatre !… Trois !…SCULLYBas pour elle. Bien sûr ! Il faut qu’il vive !LE MANIPULATEURDeux !SCULLY, elle jette ses dernières forces dans son ! ! !Tous se tournent vers elle. Hannigan suspend son geste. A l’extérieur, une fusillade éclate. Et dans un bruit assourdissant, la porte explose.
1 Hier soir, le Kawa Théâtre était plein à craquer pour la représentation de la pièce 12 hommes en colère. 87 entrées ont été vendues pour une recette totale de 639 euros Combien d'entrées tarif réduit ont été vendues ? (sachant que 8 euros est le tarif complet et 5 euros, le tarif réduit)
Hier soir avait lieu l’excellent show de Grand Corps Malade au Théâtre St-Denis et on y était! L’ensemble du spectacle était absolument fabuleux et on était super content de voir l’artiste et ses musiciens se donner sur scène ici, à Montréal. C’est une belle soirée de grande poésie qui nous attendait dans la salle pleine à craquer du Théatre St-Denis. En première partie du spectacle, le très talentueux chanteur Jamil, artiste slammeur, nous a présenté ses belles chansons humoristiques. Il n’avait qu’une job réchauffer la salle. Et il l’a brillamment fait! La foule a vraiment embarqué au moment où Jamil Azzaoui a interprété l’une de ses meilleures chansons, Les moitiés. Pour ce qui est de la deuxième partie, Fabien Marsaud, AKA Grand Corps Malade, nous a livré un spectacle hallucinant, touchant et très dynamique. On a pu jouir de la belle présence des trois excellents musiciens du slammeur qui ont assuré. On a particulièrement apprécié le dynamisme de la pianiste du groupe qui ne cessait de danser et se laisser entraîner par la musique, tout en jouant les plus beaux airs au piano, clavier, flûte et accordéon. Toute la foule a aussi grandement été impressionnée par les solos du guitariste. Grand Corps Malade nous a interprété les plus belles chansons de son dernier album Funambule, dont les titres Roméo kiffe Juliette, Pocahontas, Le bout du tunnel, Comme une évidence et plusieurs autres. Malgré quelques manquements techniques, l’ensemble du show s’est super bien déroulé et tout le monde a beaucoup apprécié. Vers la fin du spectacle, Fabien Marsaud est revenu sur scène portant un chandail du CH, ce qui a bien entendu fait plaisir à l’auditoire montréalais. Le spectacle s’est conclu sur la chanson Inch Allah et toute la salle s’est levée pour danser et faire le party! A suivi, évidemment, tout de suite après, un beau et long standing ovation bien mérité.
Hiersoir c'était relâche pour les équipes de SERAS-TU LÀ ? et de LA TRAGÉDIE D'HAMLET mais dès ce soir 20h, dans nos deux salles, les représentations
Première scène du livre Vlaminck, peintre fauviste, puis cubiste, mauvais caractère, arrive en Harley Davidson, casqué de cuir » comme un Hell’s Angel, pour chercher son ami Florent Fels, sur le quai de la gare de Pontoise. L’image est incongrue, mais Vlaminck l’a toujours été, incongru et un poil collabo. Fels, lui, est passé à la trappe. Critique d’art connu et redouté dans l’entre-deux-guerres, il a signé un charmant livre de souvenirs, Voilà », dont on trouve des exemplaires dans les boîtes de bouquinistes, le long d’une Seine épaisse comme une soupe de lentilles, ces derniers plume pimpante, notre homme commence par ressusciter un vocabulaire désormais aussi périmé que les manuscrits de la Mer Morte ou le lépontique de la Gaule cisalpine. Les évènements étaient bath », les filles girondes », les popotins » jolis, et il fallait de l’aubert » ou du pif » pour sentir la bonne affaire. Les duels de billes, au lycée, et les affrontements d’insultes étaient des ordalies ». On mélangeait ainsi l’argot moderne et les vocables du Moyen Âge, et les vaches étaient bien suite après la publicitéFels se souvient du marchand d’art Durand-Ruel, vexé d’être en butte aux critiques de ses confrères, qui emporta à New York deux cents tableaux, de la pacotille », pour vendre à ces gros-jeans d’Américains. Cette pacotille », en 1885, était constituée de toiles impressionnistes invendables en France ». Car, à Paris, les mercantis ne s’intéressaient à la peinture que sur la recommandation des grandes horizontales » ou lors de l’achat de poufs et de rideaux ». Carlos Duran, La Gandara, Albert Besnard, Boldini, Henri de Groux, peintres médaillés et soporifiques, étaient en vogue. Les autres, Monet, Pissaro, Cézanne, peignaient des plats d’épinards », selon les juges du belle Otéro, Félix Faure, Georges Feydeau... sont tous dans La Vie parisienne à la Belle Epoque » Un monde diapré où tout semblait en devenir »1920 Fels a de la chance. Sorti vivant des tranchées de 14-18, il rencontre Juan Gris, Valadon, Utrillo, Max Jacob et l’enfant Radiguet », dans un monde diapré où tout semblait en devenir ». On chante, le soir, les airs de La Périchole » en compagnie de Cocteau et de Poulenc. On s’amuse. Claude Debussy crée La Mer », poème symphonique en trois parties De l’aube à midi sur la mer », Jeux de Vagues », Dialogue de la mer et du vent ». Après le concert, Debussy demande à Satie - Ça n’a pas l’air de te plaire beaucoup ? - Si, il y a un passage qui m’enchante, dit Satie. Vers midi moins le quart. » Autre anecdote savoureuse Paul Géraldy, poète filandreux et réputé grâce à Toi et moi », recueil d’un kitsch parfait, se marie avec la chanteuse wagnérienne Germaine Lubin. Le ménage, mal assorti, ne dure pas. Un malveillant ravi rapporte la rumeur de la séparation à Tristan Bernard - La Germaine Lubin et le Paul Géraldy divorcent ! »Alors, Tristan laisse tomber dans sa barbe La suite après la publicité - Eux ? Brouillés ? » Voici Léon-Paul Fargue, un soir au Bœuf sur le toit », qui déclare L’art d’écrire, tu perces un trou, tu mets ton cœur dedans et tu laisses germer. Les fleurs viennent toutes seules ». Fels, sachant notre poète désargenté, le prend à part, pour lui proposer des piges dans son journal, Voilà » - Écoute chaque page de toi, c’est un billet de banque. - Nooon ? Quel genre de billet ? - Une page 500 francs, dix pages, dix billets soit 5000 francs. »Fargue crie immédiatement - Garçon ! De quoi écrire ! »Jean Oberlé, le peintre qui était toujours là où il fallait êtreParis vibre, Paris s’inquiète, Paris danse, Paris vitParis, dans les années 1920 ? Un cocktail étrange de barbeaux, de prostituées négligées, de bals musette, de marquises, de coquefredouilles, de harengs de haut vol », et de soirées partouzardes où Lady Mendl et Elsa Maxwell, grandes salonnardes, s’éclipsent au Bois des Fausses-Reposes pour aller faire de l’académie en plein air ». Jacques Porel, fils de Réjane et Don Juan de basse-cour, répète avec simplicité Moi qui ai beaucoup vécu dans le milieu des comédiennes »… Drieu la Rochelle fait le précieux dégoûté » ; Paris compte alors trois cents bordels ; Maurice Barrès a l’air d’ un vieux cierge sur lequel la cire aurait lentement coulé » ; Léo Larguier déclame ses vers à quelque concierge bas-bleu » ; Arletty tabasse sa rivale en amour, Falconetti, l’actrice de Dreyer dans La Passion de Jeanne d’Arc » ; Curnonsky loue les héroïnes de la casserole » ; Paris vibre, Paris s’inquiète, Paris danse, Paris souvenirs de Florent Fels, publiés en 1957, sont comme ces fleurs séchées qu’on retrouve parfois dans des livres jaunis. On souffle, la poussière s’envole, et tout renaît. C’est bath. Véronèse ? Connais pas ! » balade avec Matisse, Picasso, Renoir & CieVoilà , par Florent Fels, Librairie Arthème Fayard, 206 p., 1957.
Voussouhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Forum RPG pour public averti !
Portfolio Édition Plein Suds La 27e édition du festival Les Suds, à Arles 27 juil. 2022 Par 5 recommandés Retour en photos sur la 27e édition du festival Les Suds, à Arles, partenaire de Mediapart depuis 2008. Images Édition Plein Suds Bernard Lavilliers a fait chalouper le Théâtre Antique d'Arles 21 juil. 2022 Par SUDS 13 recommandés Voix de crooner entourée de musiciens remarquables, le chanteur-auteur-compositeur-baroudeur Bernard Lavilliers a fait chalouper le Théâtre Antique d'Arles mercredi dernier, au rythme de ses carnets de voyage. Édition Plein Suds JRPJEJ Un concert contrarié et sauvé par le barde Zaur Nagoy 20 juil. 2022 Par SUDS 2 recommandés Zaur Nagoy à la vièle shik’espshine et à la flûte kamyl © benjIda Initialement prévu avec le collectif JRPJEJ, le moment précieux du vendredi 15 juillet s’est transformé, pour cause de refus de visas, en un brillant récital solo de Zaur Nagoy, musicien traditionnel de Circassie. Édition Plein Suds Les 60 ans de l'indépendance et les espérances du peuple algérien - Rencontre Edwy Plenel & Wassyla Tamzali Partenaire des Suds depuis sa création, Mediapart est présent sur le festival depuis 14 ans. Edwy Plenel & Wassyla Tamzali, lundi 11 juillet dans l'auditorium de l'école nationale supérieur de la photographie, ont ouvert le festival autour de l'Algérie à l'occasion des 60 ans de son indépendance ! Édition Plein Suds Derya Yildirim & Grup Şimsek a fait danser la Place Voltaire 20 juil. 2022 Par SUDS 1 recommandé A l’ombre des platanes de la place Voltaire, Derya Yıldırım & Grup Şimşek, jeune combo sans frontières, réussit l’alchimie rare entre une pop psyché, tradition d’Anatolie et compositions au groove cosmique. Édition Plein Suds Sourdurent au présent, quatre innovants à la troisième personne du pluriel 16 juil. 2022 Par SUDS 3 recommandés Sourdurent de gauche à droite Elisa Trebouville, Jacques Puech, Ernest Bergez et Loup Uberto © Ida Wa Les traditions n’ont jamais cessé de regarder le présent en face ni même d’interroger le futur. Ce qu’a démontré Sourdurent avec panache le 14 juillet pour Les Suds, à Arles. Édition Plein Suds Le face à face ébouriffant de Justin Adams & Mauro Durante 16 juil. 2022 Par SUDS 1 recommandé Jeudi soir à La Croisière, le duo complice nous offrait un face à face ébouriffant entre riffs de guitare électrique et pizzica frénétique. Édition Plein Suds Le plein d'énergie avec Ak Dan Gwang Chil ADG7 15 juil. 2022 Par SUDS Le Théâtre Antique a fait le plein d’énergies positives hier soir lors du concert d’ADG7, coup de coeur des festivaliers. Édition Plein Suds Niño de Elche Ma mère continue de me regarder étrangement » 15 juil. 2022 Par SUDS 1 commentaire 5 recommandés L’histoire commence avec le néant, l’obscur vide. De là , naît un point blanc qui s’approche, grandit jusqu’à occuper le centre de notre vision. De cette forme va surgir la voix. La peur… J’ai toujours eu peur. Ma mère était communiste et mon père fasciste. Il nous parlait à voix basse. Peut-être que mon chant vient de là ? Peut-être que c’est pour cela que je chante à voix basse ? » Édition Plein Suds Rencontres professionnelles 14 juil. 2022 Par SUDS Rencontres professionnelles Concentration dans les filières culturelles, fatalité ou opportunité ?
Répondre 1 on une question Expliquer pourquoi lorsque la pile d'une lampe s'use la couleur de la lumière émise par celle si varie - réponse sur le e-connaissances.com
Sujet du devoirHier soir le kawa théâtre était plein a craqué pour la représentation de la pièce 12 hommes en colère 87 entrées ont été vendus pour une recette total de 639 € combien d'entrée à tarif réduit on été vendus sachant que la place à tarif réduit est a 5€ et a tarif normal 8€ merci 11 commentaires pour ce devoir Little Bear 7334 Posté le 5 nov. 2016Bonjour,Disons que x » est le nombre de place à tarif réduit y » est le nombre de place plein deux équations avec les données que vous avez. Une sur le nombre d’entrées et l’autre sur la le système par substitution ou combinaisons pour trouver les valeurs de x et au Posté le 5 nov. 2016Little Bear 7334 Posté le 5 nov. 2016celle pour le nombre d'entrées x+y = 87celle pour la recette 5x + 8y = 639A vous de résoudre le système d'equationsAnonyme Posté le 5 nov. 2016mais je sais que 68x8=544 et 19x5=95 et 544+95= 639 mais comment rediger svpAnonyme Posté le 5 nov. 2016stp tu pe maider a formulerwillffy Posté le 5 nov. 2016Tarif normal8€Tarif réduit 5€Entrées réduites xplein tarif yx+y = 875x + 8y = 639x = 87 -y587-y +8y = 639cherche la, valeur de y , ensuite tu pourras chercher la valeur de xAnonyme Posté le 5 nov. 2016je sais que x = 19 et y 68 mais comment formulerwillffy Posté le 5 nov. 2016Tu formules en écrivant toutes les étapes pour trouver la Posté le 5 nov. 2016Inutile de rouvrir un message, tu as tout ce qu'il Posté le 6 nov. 2016ok merci pour votre aide je posterais ma note o dm merciAnonyme Posté le 6 nov. 2016mais les reponse je lai ai trouver o fur a mesur de calculer
Humour 600 personnes ont applaudi l’humoriste Gaspard Proust hier soir.
Sujet du devoirHier soir le kawa théâtre était plein a craqué pour la représentation de la pièce 12 hommes en colère 87 entrées ont été vendus pour une recette total de 639 € combien d'entrée à tarif réduit on été vendus sachant que la place à tarif réduit est a 5€ et a tarif normal 8€ merci et je sais que x=19 et y=68 mais je sais pas formuler
Freedictionaries at TranslationDirectory.com. Lexique Français - Swahili. Lexique Français - Swahili French - Swahili Dictionary. By Abdillahi Didier Cornice
Bonjour aidez moi pour mon dm de maths s'il vous plaît!! Classe de 3eme!! Hier soir, le Kawa Théâtre était plein à craquer pour la représentation de la pièce "12 hommes en colère". 87 entrées ont été vendu pour une recette totale de 639€. entrée normale coûte 8€. entrée tarif réduit coûte 5€ Combien d'entrées à tarifs réduit ont été vendus? Et allez voir aussi mon problème sur la piscine merci beaucoup, à vous si vous m'adez!! -* More Questions From This User See All Helpful Social Copyright © 2022 - All rights reserved.
3QJn8E. mie5qpifad.pages.dev/36mie5qpifad.pages.dev/349mie5qpifad.pages.dev/162mie5qpifad.pages.dev/271mie5qpifad.pages.dev/81mie5qpifad.pages.dev/395mie5qpifad.pages.dev/90mie5qpifad.pages.dev/304mie5qpifad.pages.dev/383
hier soir le kawa théâtre était plein à craquer