DESRECORDS DE CHALEURS PRENEZ LA PEINE C 1 CROIX YAH BLEU Alors que la France est affectée par une chaleur et une sécheresse persistante depuis
Intimiste, sauvage et caniculaire. Ce sont les trois mots qui me viennent à l’esprit si je devais résumer mon Ultra Tour de la Motte Chalancon de 82 km et 4500 m de dénivelé positif. Amoureux des Baronnies Provençales et habitant à une heure du lieu de départ, j’avais fait de l’UTMC mon objectif de cette année 2022. De ma préparation à mon arrivée en 10 ème position au terme de 14 h 28 d’effort, je partage avec toi cette magnifique aventure ! temps de course classement nombre de partants Ma préparation physique à l’Ultra Tour de la Motte Chalancon 82 km Lorsque l’on s’inscrit à un trail de 82 km et 4500 d+ dans les Baronnies Provençales en plein mois de juillet, on s’attend à avoir chaud, très chaud. J’avais donc intégré ce paramètre dans ma préparation en essayant de m’adapter au mieux à la chaleur. L’avenir me donnera finalement raison puisque l’édition 2022 de l’UTMC s’est courue dans un contexte caniculaire étouffant et éprouvant pour les organismes. 22 des 55 partants n’ont pas franchi la ligne d’arrivée – 40 % d’abandon – Un chiffre significatif et marquant traduisant l’overdose de chaleur pour la plupart des coureurs. Adapter son organisme à la chaleur Pour favoriser l’adaptation de mon organisme à la chaleur et mettre toutes les chances de mon côté pour devenir finisher, j’avais adopté une règle simple ne pas fuir celle-ci durant ma préparation. Comment un organisme pourrait-il s’adapter à un élément s’il ne s’y confronte pas auparavant ? La prudence doit néanmoins être de mise lorsque l’on joue avec ce paramètre et je me suis bien gardé de réaliser des séances intenses en plein cagnard. J’avais donc privilégié la réalisation de mes entrainements à basse intensité sorties vélo, footing durant les heures les plus chaudes. Même si je commence à en avoir l’habitude, cela m’a permis de mieux me connaitre, de savoir comment mon organisme réagissait et s’adaptait mais aussi de bien appréhender mon allure de course et mes besoins sur les secteurs les plus chauds. Cela m’avait aussi permis de réfléchir à un protocole anti-coup de chaud » le jour de la course A chaque ravito, privilégier la Saint-Yorre ou une eau riche en minéraux pour compenser les pertes liées à la transpiration, Enlever le sel de ma peau en me rinçant à l’eau claire dès que l’occasion se présentait fontaines dans les villages, cours d’eau…. Le sel généré par la transpiration a tendance à obstruer les pores de la peau et empêche la bonne thermorégulation de l’organisme, Viser les 750 ml/h d’hydratation en alternant la prise d’une boisson isotonique, de Saint-Yorre et d’eau plate, Gérer, gérer et gérer mon effort en évitant au maximum de monter dans les tours. Se préparer à encaisser les montées/descentes Fort des certitudes acquises durant ma préparation au Parcours des crêtes 62 km de l’Echappée Belle » mon récit ici, j’avais programmé un gros bloc d’entrainement à S-4 18, 19 juin 2022, sorte de week-end choc au sein duquel j’ai réalisé une grosse sortie trail le samedi et une belle sortie vélo le dimanche. Le hasard faisant parfois mal bien ? les choses, le samedi 18 et dimanche 19 juin 2022 étaient marqués par une première grosse vague de chaleur. La canicule commençait alors à s’abattre sur toute la France… [ces lignes sont écrites le 11 aout 2022 et la canicule sévit toujours…] Pas question pour autant de repousser ces entrainements clés prévus à un mois de l’UTMC ! Le week-end était bloqué à l’avance. J’ai donc tourné ce paramètre négatif en quelque chose de positif en me disant que ça allait me mettre en condition de course. Au programme de ce week-end choc Sortie trail samedi 4 allers-retours de 820 m de dénivelé positif parcourus sur un sentier technique dans mon terrain de jeu préféré la montagne de la Lance Drôme Provençale. Pour coller aux conditions de course et éviter de m’exposer trop longtemps à la chaleur, j’ai débuté cet entrainement à 4 h du matin, horaire de départ de l’UTMC. Cela m’a fait une sortie de 7 h 19, 39 km, 3600 d+. Sortie vélo dimanche J’avais prévu une seconde sortie trail d’environ 6 h mais, étant sorti un peu rôti de celle de la veille, j’ai privilégié un entrainement sur le vélo avec un aller-retour au sommet du Mont Ventoux depuis la maison 4 h 56, 113 km, 2020 d+. Cet entrainement réalisé sous une chaleur écrasante s’est plutôt bien passé avec de bonnes sensations dans l’ascension du Géant de Provence depuis Malaucène. Ce gros week-end d’entrainement concluait un bloc de plusieurs semaines orienté casse de fibres » dans lequel j’avais inclus de nombreuses séances de navettes ». J’avais réalisé ce type de séance dans le but d’être plus fort physiquement et d’être capable d’encaisser les montées et descentes raides du parcours. et cela a été très bénéfique pour le jour-j… Récit et temps forts de l’Ultra Tour de la Motte Chalancon / 82 km, 4500 d+ / 16 juillet 2022 Inquiétude et silence radio de l’organisation… Le jour de la course approche et aucune nouvelle de l’organisation depuis février 2022. Pas de reco organisée, aucun post Facebook, aucune information autour de l’événement… rien. Nous sommes le 12 juillet 2022, la canicule est alors installée et bien annoncée pour le week-end de l’UTMC et je commence à me demander si l’événement sera maintenu. Nombreux sont les coureurs qui partagent mon inquiétude. A une semaine de la course, toujours aucune nouvelle de l’organisation depuis 5 mois. Le parcours sera-t-il raccourci ? Maintenu en l’état ? Des points d’eau seront-ils ajoutés ? Pas de nouvelle, bonne nouvelle. Quand soudain… miracle ! Le 15 juillet 2022, soit 24 h avant la course, un communiqué est publié sur Facebook informant notamment de la présence de médecins à certains points du parcours qui surveilleront les coups de chaud » et l’état des coureurs. Une grande vigilance est portée sur le passage des échelles » après le km 60. Cette section du parcours, à flanc de falaise, équipée d’échelles et de mains courantes, est très exposée à la chaleur et sera empruntée aux horaires les plus chauds par les participants. Un médecin sera alors présent au ravito de Rémuzat, situé peu avant ce passage, pour juger de l’état de forme des coureurs et d’éventuels coups de chaud. Je te raconte par la suite l’anecdote concernant la première féminine… 4h du matin à la Motte Chalancon fraicheur, petits yeux et sourires timides Les yeux sont petits, gonflés et suspendus au chronomètre indiquant l’heure brillant sous l’arche de départ. Nous sommes le samedi 16 juillet, il est 3 h 45 du matin et l’ambiance est calme et sereine sur la place de la Motte Chalancon. Les sourires sont timides, crispés et les têtes se projettent déjà dans cette journée qui s’annonce longue. Assez surprenant mais terriblement plaisant, la fraicheur est bien présente sur la ligne de départ et je profite de celle-ci à sa juste valeur car elle sera, plus tard, impitoyable pour les organismes. 82 km et 4500 m dénivelé positif m’attendent, nous attendent. Ce sera, si je franchis la ligne d’arrivée, ma plus longue distance courue. La canicule attendue me fait peur. Je cogite et me souviens du coup de chaud vécu sur le 80 km du Grand-Duc de Chartreuse en 2019 qui m’avait contraint à abandonner suite à de terribles maux de ventre. Ma chérie est là , à côté de moi. Elle me rassure en me rappelant les entrainements effectués et ma préparation réalisée quasi sans accroc. Elle a raison, seule une mauvaise gestion de course, une blessure ou une faiblesse mentale pourrait m’empêcher de franchir la ligne d’arrivée. Je suis prêt physiquement et déterminé mentalement. 5 mn nous séparent désormais du départ. Un dernier câlin réconfortant et je rejoins maintenant les autres coureurs dans le sas de départ. J’écoute avec attention le briefing du speaker. Il insiste sur la chaleur, sur la présence de médecins à certains points et sur la responsabilité de chaque coureur. Il est 4 h, il fait nuit noire et le flot de lampes frontales s’élance dans les rues du village. L’UTMC 2022 est lancé ! KM 0 au R1 Profiter de la fraicheur de la nuit pour avancer sereinement Le départ est rapide pour les coureurs du relais et plus prudent pour les solos » comme moi. Ma stratégie est simple garder un rythme le plus constant possible jusqu’à l’arrivée et ne jamais puiser dans mes réserves. Ma bonne gestion de l’effort conditionnera la réussite de mon plan alimentaire et donc de ma course. Je vais tenter de reproduire ce qui a marché pour moi dans le passé, à savoir la même stratégie que lors du Parcours des crêtes » 62 km de l’Echappée Belle 2021. Sur le papier, le plan est simple je vais tenter d’ingérer 40 g de glucides / heure répartis entre barres salées Baouw et compotes/purées de la même marque. J’ai préparé aussi 2 sandwichs pain de mie/jambon/Saint-Môret que ma chérie m’apportera aux ravitos plus tard dans la course. Côté hydratation, j’ai tablé sur 500 ml/h en début de course et 750 ml/h à partir de la fin de matinée. J’alternerai alors des prises de boisson iso, d’eau plate et de Saint-Yorre. Ce 82 km débute par une ascension de 530 m de dénivelé positif. Je trottine jusqu’à ce que la pente soit trop sévère puis sort les bâtons. J’écoute avec attention mes sensations et reste concentré sur mon rythme. Les jambes sont fraiches et je ne vois pas passer cette première montée. J’aborde ensuite la descente de 330 d- avec prudence en restant vigilant à mes appuis. Courir de nuit est particulier, le relief est aplati et il est difficile de courir en étant tout à fait relâché. Nous rejoignons alors une route goudronnée qui nous mène au pied de l’ascension de 700 d+ menant au ravito n°1. Il fait nuit mais les mollets ne trompent pas… la pente s’est bien accentuée. Nous montons dans un pierrier où les appuis sont fuyants. Deux pas en avant, un pas en arrière… la première crête se dessine devant nous. Au loin les lumières du ravito du 12 ème km, comme un phare, nous appellent déjà . Le vent souffle légèrement et j’enfile même mon coupe-vent en ressentant les premiers frissons. Ce passage au R1 fut rapide. Je remplis mes flasks et file pour profiter au maximum de la fraicheur pour avancer. 12,5 km et 1200 d+ se sont écoulés en moins de 2 h. Il est 5 h 54 du matin et tout va bien ! R1 à R2 S’estimer chanceux de voir le soleil se lever au-dessus des montagnes Objectif la Charce » ! 22 km, 1000 d+ et 1640 d- me sépare maintenant du prochain ravito situé au village de la Charce km 34 où je retrouverai ma chérie pour la première fois depuis le départ. C’est la section la plus longue séparant deux ravitaillements. Cette partie de la course est très variée. Entre descentes roulantes, passages techniques sur les crêtes et faux-plats montant courables », je peine à trouver mon rythme de croisière. Je me concentre néanmoins à suivre mon plan alimentaire. Tout passe plutôt bien pour le moment, tant mieux. Je cours alors durant un petit moment avec un autre coureur, Christophe. Nous discutons et nous nous tirons mutuellement vers le haut en faisant route commune. J’apprends qu’il a fait un infarctus il y a peu et qu’il revient de loin… son objectif aujourd’hui est alors de battre son précédent chrono sur cette même course. Il a l’air confiant. Je crois que c’est ce que j’aime le plus durant ces longues aventures sur les sentiers partager des tranches de vie avec des personnes qui m’étaient jusqu’alors complètement inconnues. J’imprime un rythme constant mais relâché dans la descente, je me sens à l’aise et me retrouve à prendre de l’avance sur lui. Je ne le sais pas encore mais Christophe sera mon fil rouge durant cet UTMC. Le ravito de la Charce » est précédé d’une montée extrêmement raide suivie d’une descente de 500 d- qui l’est tout autant. La chaleur commence à se faire sentir, il n’est que 9 h du matin et la lassitude s’empare alors de moi. Il est 9 h, j’ai déjà chaud, j’ai la sensation que cette descente m’entame physiquement… comment se passera la suite si après seulement 34 km et 2100 d+ je suis déjà dans le dur ? Je retrouve alors ma chérie qui m’attend au ravito de ce magnifique petit village. Je suis heureux de la retrouver mais me sens à fleur de peau, comme si la détermination du début de course m’avait déjà quitté. Je ne saurai l’expliquer mais les 5 h de course sont souvent pour moi synonyme de coup de mou. Comme une barrière psychologique qu’il fallait surmonter, comme un mur de verre à briser. Je m’assois 10 min à ses côtés, prends le temps de bien m’hydrater et de manger quelques tranches de melon frais et repars avec la volonté de me concentrer sur l’instant présent. Les mots positifs échangés avec elle m’ont aidé. Les idées noires doivent être considérées et mises de côté. Après tout, je suis en pleine santé et m’estime chanceux et privilégié d’admirer le soleil se lever en arpentant les sentiers. R2 à R3 La remobilisation générale a sonné ! La section entre le ravitaillement du village de la Charce R2 et celui du col de la Fromagère R3 est, dans un premier temps, roulante. Je croise pour la première fois un cours d’eau l’Oule et en profite pour mettre en place mon protocole anti coup de chaud ». Je me rince le visage, la nuque, les bras, les jambes et repars en courant. Les 3 km roulants passent vite, je déroule assez facilement même si la fatigue musculaire commence à pointer le bout de son nez. Je traverse le hameau de Sainte-Marie » puis sors les bâtons pour entamer les 10 km de montée. Je me retrouve alors un peu collé au sol dans cette ascension qui sera entrecoupée de descentes assez raides, notamment celle juste avant le R3. Mes sensations sont mauvaises. Je subis la chaleur et mon corps a du mal à avancer efficacement. Tout devient poussif. Seul point positif je n’ai pour l’instant aucun soucis à m’alimenter et à m’hydrater. Je sais ce facteur déterminant pour franchir la ligne d’arrivée. Peu importe mon rythme, je me concentre sur l’essentiel mettre de l’essence dans le moteur. Boire toutes les 10 mn et manger toutes les 30 mn. Les barres Baouw et purées salées passent très bien. Riches en minéraux, en micro-nutriments et composées d’aliments naturels, elles sont parfaites pour les conditions du jour. Je me raccroche alors mentalement à cela. Je m’hydrate et m’alimente bien, les bonnes sensations vont revenir c’est certain. Je commence à me connaitre et savoir que les hauts et les bas font partis de ce type d’effort d’ultra endurance. Savoir faire le dos rond et accepter ces moments faibles est une qualité essentielle à avoir pour devenir finisher. Le col de la Fromagère est maintenant en vue en contre-bas ! Un chapiteau a été dressé en plein soleil. Je retrouve ma chérie et m’assois à l’ombre pour prendre le temps de profiter d’elle et de me reposer quelques minutes. Il est 11 h 37, l’heure de manger mon premier sandwich pain de mie/Saint-Môret/jambon. Sans trop d’appétit, je me force tout de même à le terminer et prends soin de boire beaucoup de Saint-Yorre pour reminéraliser mon organisme. On m’annonce alors que je suis 12 ème. Je suis très étonné par ce relatif bon classement. Cette information me booste. Je reçois aussi des encouragements de mes proches sur mon téléphone. Ils suivent le live de la course. Ma chérie m’aide à faire le plein de mes flasks, j’échange mon maillot pour un plus léger et débute la prochaine ascension en direction de la montagne de Raton » et des Aiguilles de Rémuzat ». R3 à R4 Flirter avec le coup de chaud et l’hypo sans les atteindre ! La montée débute sur une large piste forestière dont le pourcentage ne va pas tarder à s’accentuer. 400 d+ en 3 km m’attendent. A ma grande surprise, j’aperçois Christophe, positionné quelques centaines de mètres devant moi. Je fais l’effort pour le rejoindre et réaliser la montée avec lui. Quand m’a-t-il doublé ? Je n’en sais rien. Probablement au ravito R2 de la Charce ». En tout cas je suis content de le retrouver et nous reprenons notre discussion de tout à l’heure. La montée, dont la fin est en sous-bois à l’ombre, passe assez vite et nous arrivons désormais au sommet de la montagne. Je me sens fort dans les gros pourcentages. Je repense alors à ces séances de navettes effectuées quelques semaines plus tôt et me rends compte à quel point j’avais visé juste dans ma prépa. La vue est dégagée et splendide depuis le sommet ! Le paysage, typique des Baronnies Provençales, me rappelle la montagne de la Lance, ma montagne de la Lance, mon terrain de jeu sur lequel je prépare toutes ces aventures. Nous parcourons alors les 5 km de la ligne de crête ensemble sur un rythme régulier. Il faut bien regarder où l’on met les pieds. C’est souvent technique et parfois roulant durant une dizaine de mètres. Il faut constamment alterner la marche et la course. Marcher, relancer en courant, marcher, relancer en courant… en se concentrant sur notre jeu de jambes pour ne pas se tordre une cheville. De loin, nous pourrions être comparés à des danseurs. Cela demande de la concentration et accentue la fatigue déjà bien concentration nécessaire à ma bonne progression me fait sortir mentalement de mon plan alimentaire et je me rends compte au bout d’une heure et demie que je ne m’hydrate plus et ne mange plus. Je sens le début d’une hypoglycémie pointer le bout de son nez. Le soleil est à son zénith, l’ombre et la fraicheur ne sont plus qu’un lointain souvenir et je me sens tout d’un coup fébrile. Je reconnais ces symptômes… Pas de doute, une hypo est en train de toquer à ma porte. Après avoir fait une bonne heure ensemble, je décide alors, par sécurité, de rétrograder et de laisser Christophe s’engager seul dans la longue descente de 1100 d- vers Rémuzat. Je stoppe alors mon effort 30 secondes, le temps de boire quelques grandes gorgées et de manger une barre sucrée et une compote avant d’entamer la descente. Je commence à avoir très chaud et je sais que cela va empirer en descendant dans la vallée. Je me sens étouffé par celle-ci. Je décide alors de sacrifier 500 ml d’eau pour la verser sur la tête et me réalise la descente sur un rythme prudent mais régulier. La fébrilité me quitte lentement. La compote a fait son effet. La première féminine me double alors et semble vraiment facile. Je la suis quelques centaines de mètres et lâche du terrain progressivement. J’arrive à un petit point d’eau où deux bénévoles accueillent les coureurs. Il me reste 500 ml de boisson iso mais je décide tout de même de prendre 500 ml d’eau supplémentaire. Je m’en servirai durant le reste de la descente pour me rafraichir en me mouillant la nuque et la tête. Je pense stratégie et gestion de course. Les sensations ne sont pas folles mais quand j’analyse ma situation, tout ne va pas trop mal. Il est 14 h, j’arrive au ravito du 60 ème km de Rémuzat en pointant 14 ème. R4 à R5 Les vautours surveillent l’avancée des coureurs dans la terrible ascension du Rocher du Caire J’arrive au ravito de Rémuzat entamé physiquement mais extrêmement motivé mentalement. Je retrouve ma chérie qui m’a apporté de la Saint-Yorre, mon ravito pour la section suivante et un sandwich. Les bénévoles présents me proposent des sacs de glaçons que j’accepte bien volontiers. J’en pose un sur ma nuque et un autre sur mes cuisses. Cela me procure une sensation de fraicheur qui me fait le plus grand bien. Je dévore mon sandwich en prenant soin de bien le mâcher et de boire en même temps. La première féminine est à côté de moi, accompagnée de son mari. Elle n’arrive plus à s’alimenter ni à boire… ce n’est pas bon signe. Les deux sont hésitants quant à la suite à donner à sa course. La chaleur frôle les 40 degrés. Un médecin est là pour juger de la lucidité et de l’état des coureurs. Il vient alors me voir en me demandant si ça va. Je lui réponds par l’affirmative. Il voit que je mange et bois tout à fait normalement et que je suis parfaitement lucide. La suite du parcours est terrible, je le sais alors j’insiste avec les glaçons sur la nuque, sous la casquette, sur les cuisses. Tout ce qui peut m’aider à faire tomber la température corporelle et à mieux vivre la chaleur est bon à prendre. Pas au mieux, la première féminime repart quelques minutes avant moi. Le passage qui suit est redouté. Il s’agit de la montée du Rocher du Caire », une ascension de 300 m de dénivelé positif à flanc de falaise, extrêmement exposée à la chaleur et à la réverbération. L’organisation avait insisté sur ce passage durant le briefing. Cette ascension je la connais. Nous l’avions effectué en rando deux ans plus tôt avec ma chérie. Il s’agit d’un spot bien connu d’observation des vautours dans le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales. Avant de débuter la terrible montée, je savais que nous allions longer l’Oule » durant plus d’un kilomètre. J’allais ainsi avoir l’occasion de me tremper. Je suis donc parti du ravito du 60 ème avec une bouteille de Saint-Yorre vide. Peu avant le début de l’ascension, je me suis trempé dans la rivière pour refroidir mon organisme au maximum. J’ai aussi rempli la bouteille d’1,25 l dans le but de m’arroser tout au long de la montée. La chaleur étant, comme prévue, étouffante. Les barres métalliques des échelles brulantes nous incitaient à ne pas rester longtemps ici. Quelques centaines de mètres plus haut et plus loin, j’aperçois la première féminine assise à l’ombre d’un des seuls arbres de cette section. Trois personnes du 42 km sont aussi là pour l’assister. Je lui demande comment elle se sent et lui propose alors ma bouteille d’eau fraiche de la rivière pour qu’elle se mouille et tente de faire redescendre un peu sa température corporelle. Je discute avec les autres coureurs qui vont relativement bien, ils m’assurent qu’ils restent avec elle encore un peu. Je continue ma route vers le point de contrôle du sommet, je la signalerai aux bénévoles. Tout va très bien de mon côté. A la rencontre avec les bénévoles au sommet du Rocher du Caire, je retrouve son mari inquiet qui constate que j’arrive avant elle. Je lui signale alors qu’elle n’est pas en grande forme et qu’il faudrait aller lui porter assistance. Dans cette section annoncée dangereuse » de part son caractère hostile et aérien, je m’étonne qu’aucun secouriste n’ait été posté. Ce passage délicat est maintenant derrière moi. Je refais le plein d’eau, laisse ma bouteille de Saint-Yorre vide au ravito et file sur les crêtes techniques de la montagne du Dévès en direction du col de Saint-May. J’ai retrouvé d’excellentes sensations et prends un plaisir monstre. Je double un coureur et ça me motive ! Le point d’eau du col de Saint-May est animé par des bénévoles en très grande forme qui joue de la musique ! Ils font du bruit et m’encourage en me voyant descendre. Je crie de loin pour les encourager ! Il me reste 17 km et je me sens en forme. Une douleur sous le pied m’empêche parfois de courir comme je veux mais rien d’handicapant… Qui vois-je au loin ? Christophe ! Je le rattrape à la faveur d’un sentier roulant que j’arrive à courir sur un bon rythme. Nous faisons de nouveau route commune et arrivons ensemble au ravito de Léoux, km 70. R5 à arrivée Terminer tout à droite sur la plaque ! Ma chérie est là . Je prends le temps de m’assoir 5-10 min pour profiter d’elle et de l’ombre. On discute ensemble, je me sens serein et à ma place. Je sais que c’est gagné » désormais, que plus rien ne peut m’empêcher d’être finisher, alors je profite de chaque petite minute passée avec ce dossard épinglé. L’ambiance est bonne au ravito. Nous ne trainons néanmoins pas trop et repartons avec Christophe pour les 12 derniers belle bosse nous attend à la sortie de Léoux, je ressors les bâtons pour gagner en efficacité et me rends rapidement compte que mon rythme est plus élevé que le sien. Constatant que notre allure est différente, nous nous séparons de nouveau pour terminer cette course chacun de notre côté. Une fois cette montée terminée, une large piste peu technique me permet de courir avec une belle allure. J’avance vite et me sens vraiment bien. La portion de piste terminée, le parcours bifurque sur la droite sur un petit sentier magnifique qui se termine en plongeant au-dessus du lac de Cornillon. La vue est sublime et je profite au maximum de cette dernière heure de course. J’arrive au bord de ce plan d’eau. L’organisation nous fait emprunter ensuite le lit de l’Oule et ses galets qui ne permettent pas de courir. La fin de la course est une longue et interminable piste cyclable. 5 km facile que je devrais courir tranquillement… Sauf qu’après 80 km de sentiers et de cailloux… ce n’est pas la même. Je me force malgré tout à trottiner à un rythme d’escargot. J’entre dans le village de la Motte Chalancon. Je savoure ces dernières centaines de mètres. Je franchis la ligne d’arrivée en 14 h 28 et en 10 ème position. Je retrouve avec un plaisir immense ma chérie qui m’a assisté sur les ravitos durant toute la course. J’ai l’impression que l’on a couru à deux. Je savais l’importance d’avoir un soutien et une assistance sur ce genre d’épreuve. L’UTMC 2022 est venu conforter cela. La ligne d’arrivée est encore plus belle lorsqu’elle est partagée ! Même si j’ai vécu quelques coups de moins bien, je suis très satisfait de ma gestion de course et surtout de ma stratégie nutritionnelle qui a bien fonctionné. Je n’ai eu aucun problème gastrique miracle sous cette chaleur ! et cela m’a permis de terminer la course avec de belles sensations. Les ravitos nombreux et l’excellent balisage balises suspendues + marquage au sol nous ont permis de profiter sereinement » de ce parcours exceptionnel. Je ressors de cet UTMC 2022 grandi, riche d’une expérience nouvelle et positive. Les montagnes sauvages des Baronnies Provençales, bien qu’hostiles, ont fait de ces 82 km et 4500 d+ une formidable et magnifique aventure. N’hésite pas à laisser un commentaire si tu as aimé lire ce récit et que tu es arrivée au bout de ce long article ! Tu peux continuer à suivre mes aventures sur instagram et découvrir Avintur, la marque que j’ai créé ici ! "En quête permanente d'aventure et de liberté sur mon vélo, j'ai créé Avintur, des chaussettes made in france, techniques, confortables et respirantes répondant aux exigences des infinis coups de pédales." Benjamin, Fondateur
Ilest particulièrement déconseillé de placer un écran LCD au-dessus d'un radiateur car la chaleur produite par le radiateur va causer irrémédiablement des dommages. En effet, le fait de fixer l'écran LCD au-dessus d'un radiateur va impliquer que l'écran va subir des surchauffes, des assèchements des composants, la production de plus d
Planète Climat Des alertes ont été émises dans trois provinces et deux territoires arctiques, dimanche. Un dôme de chaleur » au-dessus de l’Ouest du Canada a fait battre de nouveaux records de températures, provoquant des alertes à la chaleur dans trois provinces et deux territoires arctiques dimanche 27 juin. Plus de quarante nouveaux records de température ont été enregistrés en Colombie-Britannique au cours du week-end, notamment dans la station de ski de Whistler. Et les hautes pressions qui emprisonnent l’air chaud dans la région devraient s’y maintenir pendant la semaine. Le village de Lytton, en Colombie-Britannique, est désormais détenteur du record absolu pour le Canada le thermomètre y a grimpé jusqu’à 46,6 °C, a fait savoir l’agence Environnement Canada. La température la plus élevée jamais enregistrée dans le pays était auparavant de 45 °C dans deux villes de la province du Saskatchewan le 5 juillet 1937. Vague de chaleur prolongée, dangereuse et historique » Environnement Canada a émis des alertes pour la Colombie-Britannique, l’Alberta et certaines parties du Saskatchewan, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Une vague de chaleur prolongée, dangereuse et historique persistera tout au long de cette semaine », a prévenu l’organisme. Les températures de l’après-midi devaient dépasser 30 °C dimanche, et atteindre un pic de près de 40 °C dans certaines régions en milieu de semaine », ajoute-t-il. C’est dix à quinze degrés de plus que la normale. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Alaska, Patagonie, Alpes partout dans le monde, la fonte des glaciers s’accélère Il fait plus chaud dans certaines parties de l’ouest du Canada qu’à Dubaï », a déclaré le climatologue en chef d’Environnement Canada, David Phillips. Les magasins sont en rupture de stock de climatiseurs et de ventilateurs tandis que les villes ont ouvert des centres de rafraîchissement et que des campagnes de vaccination contre le Covid-19 ont été annulées et des écoles fermées. La consommation électrique en Colombie-Britannique a atteint des sommets tandis que les habitants tentent de se rafraîchir. Lire aussi Article réservé à nos abonnés 2020 se classe parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées 44 °C prévus à Portland, aux Etats-Unis De l’autre côté de la frontière, les services météorologiques américains ont également lancé des alertes concernant une dangereuse vague de chaleur », affectant particulièrement les Etats de la côte nord-ouest Etat de Washington et Oregon. La vague de chaleur historique dans le Nord-Ouest va continuer pendant la majorité de la semaine à venir, avec, en perspective, de nombreux records quotidiens, mensuels et même jamais vus », a averti le National Weather Service, le service météorologique des Etats-Unis. La température prévue pour dimanche à Portland, dans l’Oregon, était de 44 °C et cela devait encore être le cas lundi. Le thermomètre devait afficher un record absolu, à 40 °C, à l’aéroport international de Seattle-Tacoma dimanche et le dépasser largement, pour atteindre 43,9 °C lundi. Les sélections olympiques américaines d’athlétisme, qui se déroulent dans l’Oregon, ont été suspendues dimanche en raison de la chaleur extrême affectant ce territoire. Cette décision a été prise alors que des températures étouffantes de 41 °C enveloppaient Eugene, ville où se déroulent les épreuves. Le dernier jour de ces sélections devait avoir lieu dimanche en fin d’après-midi, le 200 m masculin clôturant la compétition. Le Monde avec AP et AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Montpellierun peu « épargnée » En comparaison, Montpellier, où il a fait également chaud (autour de 33°), a été relativement épargnée par
Comment optimiser le refroidissement dans une tour ? Actuellement, les tours vendues sont presque toutes équipées d'origine de ventilateurs. Mais sont-elles pour autant optimisées au niveau du refroidissement, ou alors si des modifications sont apportées, comment optimiser le flux d'air pour satisfaire à un bon échange des calories dans cet espace généralement réduit et qui peut rapidement tourner à la fournaise ? Introduction Une tour, c’est un boîtier destiné à accueillir une carte mère, une ou plusieurs cartes vidéo, une alimentation, et plusieurs autres périphériques comme des disques durs, SSD, graveurs, … Si dans le principe de base, c’est une fonction simple, dans la réalité, il n’en va rarement de même ! En effet, outre le fait de devoir caser tout ce beau monde dans le boîtier, ce dernier doit en plus assurer les fonctions de refroidissement et de silence. C’est là que le sujet devient intéressant, car avec les configurations qui évoluent très vite ces derniers temps, les calories à dissiper évoluent dans le même sens, car le matériel devient toujours plus puissant et les utilisateurs plus exigeants en termes de possibilités ! Le refroidissement devient alors à un moment donné crucial, au point qu’il peut même devenir un point à améliorer très rapidement au vu de l’escalade à la puissance ! Un peu d’histoire…Il faut revenir quelques années en arrière, disons ne serait-ce qu’environ dix, pour comprendre le problème. L’époque évoquée fait la part belle aux fameux processeurs que sont entre autres les Pentium III ou Athlon, voire ensuite les Pentium IV ou Athlon XP. Les configurations de l’époque, avec la génération des cartes graphiques, du genre GeForce 4 Ti ou Radeon 8500, consommaient assez peu au regard de nos configurations actuelles, et les alimentations usuelles tournaient alors autour des 300W de puissance restituée. Par la suite, les GeForce 5 et Radeon 9XXX sont arrivées, et il a fallu revoir tout doucement la puissance délivrée par les alimentations. Bien évidemment, avec la puissance nécessaire pour alimenter les configurations de l’époque, les composants chauffaient encore assez peu, et la dissipation des calories ne faisait pas encore appel aux systèmes de refroidissement d’aujourd’hui. Avec les années qui suivirent, les configurations sont devenues de plus en plus voraces, au point qu’actuellement tous les processeurs et cartes graphiques ont des gestions d’énergie, leur permettant ainsi de faire chuter les fréquences et les tensions d’alimentation lorsque toute la puissance n’est pas nécessaire. Mais à contrario, par exemple pour les joueurs ou les overclockers, le fonctionnement et l’utilisation du matériel n’est plus le même, et est soit poussé au maximum de ses capacités, en restant dans les limites définies par les constructeurs, soit poussé bien plus loin encore et nécessite alors la mise en place d’alimentations surdimensionnées pour alimenter l’ensemble du matériel lors des overclockings ! Il n’est donc pas rare aujourd’hui de trouver par exemple des cartes graphiques qui à elles seules sont capables de consommer bien plus en puissance que des ordinateurs entiers, même pour joueurs, d’il y a ne serait-ce que cinq ans en arrière, et encore ! Que dire alors si un retour en arrière est fait sur dix ans ! De toute évidence, et du coup, les tours achetées et conçues pour le matériel d’il y a cinq ans en arrière, ne sont plus du tout adaptées au matériel actuel, et ne peuvent plus répondre à la demande de dissipation de calories comme autrefois ! Ce qui a changé physiquement dans la conception des tours depuis dix ans Tout d’abord le boîtier en lui-même. En fait et à l’époque, il n’est pas nécessaire d’avoir un gros refroidissement. Du coup, peu de boîtiers comportent des trous dans les parois latérales, et le seul et unique ventilateur se trouve soit à l’avant, sous le lecteur de disquettes, soit à l’arrière, sous l’alimentation. Oui, sous l’alimentation, car elle était placée en haut du boîtier, et contribuait ainsi à l’aspiration de l’air un peu réchauffé, et son extraction de la tour. La circulation de l’air dans le boîtier se trouve donc réduite à un filet d’air, provenant de la partie basse à l’avant de la tour, et extrait par la partie haute à l’arrière de la tour, en passant par l’alimentation. Avec les configurations qui ont commencé à s’étoffer, certains perçages ont commencé à faire leur apparition sur le panneau latéral de la tour. Ces derniers permettaient accessoirement la mise en place d’un ventilateur de 80mm de diamètre, ce qui à l’époque permettait d’amener un peu plus d’air frais à l’intérieur de la tour ventilateur en aspiration. Pour compléter ce dernier, certains emplacements pour d’autres ventilateurs, ou tout simplement des perçages, ont permis d’améliorer aussi l’extraction de l’air chaud, venant ainsi en complément au ventilateur de l’alimentation. C’est là que certains concepteurs ont réalisé que les alimentations thermo-régulées qui avaient fait leur apparition depuis peu, commençaient à faire de plus en plus de bruit, car la chaleur dissipée dans la tour, se mêlait à l’air qui devait refroidir l’alimentation, et ce dernier étant réchauffé, obligeait cette dernière à faire tourner son ventilateur toujours plus vite pour qu’elle soit bien refroidie. Pour parer à ce problème, les emplacements pour les alimentations ont été déplacés cette fois-ci vers le bas du boîtier, et pour compenser le manque d’extraction en haut, ce sont des ventilateurs qui ont pris place. D’abord du 80mm, puis du 120mm, mais également d’autres diamètres plus ou moins normalisés, pour aboutir actuellement à des mesures comme du 140mm. Par la suite, les ventirads de processeurs sont devenus toujours plus gros et plus imposants, les systèmes de refroidissement des cartes graphiques aussi, sans compter que certaines de ces dernières ont commencé à avoir des longueurs hors normes pour la plupart des boîtiers de l’époque. Il a donc fallu adapter les boîtiers à ces nouveaux composants et dégagements de chaleur. Ainsi de nouveaux boîtiers sont apparus, plus imposants, et offrant toujours plus de systèmes de refroidissements, provoquant des flux d’air plus importants dans la tour. La vague des watercoolings est arrivée à peu près à la même époque. Alors qu’elle faisait figure de système hors normes et réservé à une élite peu de temps avant, elle est actuellement parfaitement intégrable dans une majorité des boîtiers actuels. Ainsi, il n’est plus rare aujourd’hui de trouver des modèles permettant la mise en place d’au moins un système de watercooling, avec des ouvertures permettant le passage de tuyaux vers l’extérieur. De même, le volume intérieur a été augmenté pour permettre la mise en place des tuyaux, du réservoir, de la pompe, du radiateur, … Les ventilateurs ont aussi vu leurs diamètres et emplacements évoluer, avec comme exemple des tours à l’image du HAF 932 de Cooler Master qui a fait figure de pionnier à l’époque et est encore proposé à la vente aujourd’hui, avec quelques améliorations esthétiques et fonctionnelles rajout de prises USB par exemple. Ce boîtier propose par exemple un emplacement supérieur pour le watercooling, permettant la mise en place d’un radiateur pouvant aller jusqu’à trois ventilateurs de 120mm, mais aussi la possibilité d’y mettre plus conventionnellement un ventilateur de 230mm ou un ventilateur de 230mm + un autre de 120mm ou même jusqu’à trois ventilateurs de 120mm ! Et cela ne concerne que la partie haute !!! L’arrière peut recevoir un 120 ou 140mm, l’avant reçoit un 230mm et le côté peut recevoir un 230mm ou jusqu’à quatre ventilateurs de 120mm ! Le dessous enfin, possède une grille pour faire passer l’air dans le cas où l’alimentation doit aspirer l’air frais par le bas, et un emplacement plus en avant permettant de monter un ventilateur de 120mm ! C’est sans compter le métal mesh » ou autrement dit en nid d’abeilles, permettant également à l’air de circuler librement ! Il en existe sur le devant, sur le côté, sur le dessus, à l’arrière, en dessous, et est aussi complété par des ouïes d’aération au niveau des emplacements des disques durs ! D’autres boîtiers actuels proposent des caractéristiques équivalentes, voire même des options supplémentaires comme la possibilité de monter deux systèmes de watercooling dans la partie supérieure, ou même inférieure ! Ainsi, les boîtiers actuels n’ont plus rien à voir avec les boîtiers d’il y a seulement quelques années. Mais cela suffit-il à avoir pour autant un refroidissement optimisé ? Tout dépend alors de la configuration montée à l’intérieur, du système de refroidissement choisi et des différents ventilateurs, de leurs débits et de leurs sens, à savoir s’ils doivent être montés en aspiration ou en extraction ! En fait, rien n’est simple, et il suffit qu’un ventilateur soit au mauvais endroit, ou fonctionne dans le sens opposé à celui qu’il devrait avoir pour un bon refroidissement, pour que l’équilibre soit rompu et que les degrés montent vite dans la tour ! Même le fait d’adopter des matériaux comme l’aluminium à la place de l’acier peut parfois être compromis par une mauvaise gestion des flux intérieurs de la tour, bien que ce matériau soit à la base un meilleur conducteur thermique bien que plus onéreux, et pourrait faire penser qu’il favoriserait encore le refroidissement c’est le cas lorsque le refroidissement et le flux d’air interne sont bien maîtrisés, sinon il n’apporte pas beaucoup plus, si ce n’est plus de légèreté à l’ensemble. Mais quelle est exactement l’influence du refroidissement sur les composants de l’ordinateur ?Il ne faut pas perdre à l’esprit qu’un composant électronique a la fâcheuse habitude de dissiper une certaine quantité et pas des moindres de l’énergie électrique absorbée en chaleur. Cette chaleur est d’ailleurs l’ennemi numéro un des composants, notamment si ce sont par exemple des puces comme le processeur ou une puce graphique. Si la dissipation est mal assurée, le composant va chauffer et perdre de sa stabilité, provoquant alors par exemple ces fameux écrans bleus ou des reboots intempestifs de la machine. Si de surcroit le composant est overclocké ou souvent très sollicité, il va chauffer encore plus, et son refroidissement va devenir crucial ! Voilà pourquoi le refroidissement interne d’une tour devient très important, car si ce dernier n’est pas à la mesure de la dissipation thermique interne, la configuration deviendra d’une part instable, et d’autre part, risque même de vieillir prématurément, voire même de griller purement et simplement ! Mais comment faire alors, ou quel est le principe de base ?Afin de bien faire comprendre ce qui se passe dans une tour, il faut faire une analogie avec une boîte, par exemple en carton, dans laquelle des trous sont réalisés au fur et à mesure, chacun pour accueillir un ventilateur. Il ne faut pas non plus négliger par la suite la surface et le débit de chacun d’entre eux, mais pour l’instant, la meilleure des choses est de partir sur le principe que tous les ventilateurs sont identiques et ont donc les mêmes caractéristiques physiques de débit et pression d’air, ce qui simplifiera le raisonnement et la compréhension. Ensuite, il faut privilégier le flux naturel de l’air chaud, à savoir du bas vers le haut, et jamais l’inverse, du moins si possible. En effet, l’air réchauffé a la particularité de s’élever naturellement, d’où l’importance de prévoir au moins une ouverture principale dans la partie haute du boîtier, pour favoriser son extraction naturelle. Premier cas C’est celui des tours d’il y a dix ans environ. Un ventilateur est mis à l’avant, en général du 80mm de diamètre, et l’alimentation elle-même est généralement équipée du même type de ventilateur. L’air frais est aspiré à l’avant de la tour, par la partie inférieure, qui prend de l’air un peu plus frais que s’il devait être aspiré plus haut. Il est ensuite dirigé vers l’intérieur de la tour, où il va être réchauffé par les composants à refroidir, et extrait par le haut, en passant par l’alimentation, puis rejeté à l’arrière de la tour, après avoir également refroidi cette dernière. Le flux de l’air est somme toute assez simple, mais réduit. Il s’assimile à un flux dans un tuyau, à savoir qu’il y a autant de molécules d’air qui sont aspirées que de molécules d’air qui sont extraites. Normalement, avec ce principe, la pression et le débit sont constants et à peu près équivalents à ce qui pourrait arriver à pression atmosphérique équivalente, à ceci près que ce n’est pas un tuyau, mais l’intérieur d’une tour, et que les composants à refroidir se comportent comme autant de chicanes à contourner et à franchir par l’air qui est alors ralenti et freiné. De plus, ces derniers provoquent des turbulences dans la tour, qui diminuent alors encore plus l’échange possible des calories. C’est pourquoi de nos jours, la majorité des alimentations vendues le sont avec des câbles gainés, permettant de limiter ces turbulences et favorisant l’écoulement du flux d’air dans la tour. Deuxième cas C’est celui des tours d’il y a environ cinq ans en arrière. Cette fois-ci, comme pour une majorité d’alimentations, les boîtiers ont adopté des ventilateurs plus grands, de l’ordre de 120mm de diamètre, et souvent d’autres emplacements commencent à fleurir comme sur le panneau latéral, avec souvent des possibilités d’y rajouter un ventilateur auxiliaire. L’emplacement de l’alimentation est souvent ramené en bas de la tour, avec une possibilité pour cette dernière d’aspirer son propre air frais par le bas, sans influer directement sur le flux d’air interne de la tour. Comme les ventilateurs sont plus grands, le flux d’air devient plus important, et doit logiquement mieux refroidir les différents composants. Mais ce n’est pas toujours le cas ! En effet, la quantité d’air rentrant dans la tour doit être égale à la quantité d’air sortant de la tour, au risque si ce n’est pas le cas, de créer une dépression ou au contraire une pression qui va fortement perturber le pouvoir refroidissant du flux d’air. C’est en fait dû aux emplacements complémentaires qui vont casser cet équilibre, car ces ouvertures supplémentaires, équipées ou non de ventilateurs, vont provoquer soit des pressions supérieures, ou inférieures à la pression atmosphérique, ou même encore des court-circuitages de flux, et provoquer des fuites incontrôlées de ce dernier à différents endroits de la tour ! Si par exemple un ventilateur équipe un emplacement complémentaire, il va au même titre que les autres ventilateurs soit aspirer, soit extraire de l’air. À supposer qu’il existe un ventilateur de 120mm en aspiration à l’avant et en bas de la tour, un autre en extraction, toujours de 120mm à l’arrière et en haut de la tour, le troisième, par exemple de 80mm va soit aspirer de l’air frais de l’extérieur pour le ramener à l’intérieur de la tour, et ainsi provoquer une surpression, soit extraire de l’air chaud de l’intérieur de la tour, et provoquer une dépression. Dans les deux cas, la quantité de l’air aspiré n’est pas égale à la quantité de l’air extrait ! De plus, le flux d’air va être perturbé, car va soit devoir se séparer à un moment donné, soit être complémentaire à un autre ! Et c’est sans compter que les ventilateurs vont alors forcer, certains en tournant alors plus vite, et d’autres moins vite à cause du nombre de molécules d’air qui doit logiquement s’équilibrer dans la tour ! Ce qui d’une part va provoquer un moins bon refroidissement, et d’autre part plus de bruit ! À choisir parmi les deux solutions, ce serait celle du 80mm en aspiration d’air frais de l’extérieur qui serait néanmoins la meilleure, provoquant une surpression dans la tour, et obligeant alors les molécules d’air à sortir là où elles le peuvent ! Et l’endroit le plus facile pour ces dernières reste alors le ventilateur du haut, qui sera alors forcé en rotation et tournera plus vite que pour ce qu’il a été prévu initialement. À contrario, les deux autres ventilateurs vont forcer dans l’autre sens, à savoir qu’ils vont être ralentis, car ils amènent de la pression d’air dans la tour ! Néanmoins, il peut également y avoir des court-circuitages de molécules d’air, par exemple entre le ventilateur latéral et une ouverture arrière de la tour. Dans ce cas précis, l’air frais arrivant dans le boîtier se voit par exemple directement refoulé vers l’arrière de la tour, sans pour autant avoir réellement contribué au refroidissement de certains composants ! C’est en fait le surplus de pression qui va faire ceci, un peu à la manière d’une fuite d’un fluide sur une canalisation ! Il y aura alors un meilleur équilibre des pressions, mais plus contraignant car moins efficace que si tout l’air devait ressortir pas le ventilateur arrière ! Et c’est également sans compter les différentes perturbations de flux internes provoqués par la non linéarité de la progression des molécules d’air dans la tour ! Troisième cas Cette fois-ci, la tour est assimilable à ce qu’il se fait actuellement. Des emplacements pour ventilateurs fleurissent un peu partout tout autour du boîtier, en favorisant des ventilateurs toujours plus grands, mais tournant moins vite, privilégiant ainsi aussi une diminution du bruit tout en conservant un débit élevé d’aspiration ou d’extraction des molécules d’air dans la tour. Mais les choses se compliquent. En effet, cette fois-ci, ce sont plusieurs ventilateurs qui entrent en jeu, avec pour chacun son flux et sa pression propres, sans compter que différents diamètres peuvent encore rajouter une certaine incertitude, et surtout et avant tout, des turbulences encore plus grandes et nombreuses dans le boîtier. Là encore, il faut tout d’abord privilégier le flux naturel de l’air chaud, à savoir du bas vers le haut, puis essayer d’équilibrer au maximum des différents flux et les pressions résultantes, en essayant de limiter au maximum les court-circuitages des molécules d’air ! Mais l’adéquation n’est pas facile. Cependant, les boîtiers actuels sont généralement déjà équipés de ventilateurs, prévus pour fonctionner dans un sens précis, et censés être placés à des points stratégiques en fonction de la géométrie et des emplacements des différents composants dans la tour. Un tel boîtier propose alors généralement une solution des plus performantes, alliant un flux d’air optimisé, un minimum de différences de pression, et surtout une gestion intelligente et testée des flux entrants et sortants, avec le moins de turbulences résultantes possibles. Néanmoins, dans le cas d’une modification du refroidissement des composants, comme par exemple dans le cas d’un ou plusieurs watercoolings, il faut alors réfléchir à retrouver un équilibre des pressions et un flux d’air optimisé dans le boîtier. Et le cas du watercooling ?C’est un cas un peu à part. En fait, le principe est de prendre l’air frais de l’extérieur pour refroidir le ou les radiateurs, rejetant ainsi l’air réchauffé vers l’intérieur du boîtier, qui devra ensuite être très vite extrait pour éviter de faire monter la température interne de ce dernier. Cette solution a le mérite de prendre le maximum d’air frais pour évacuer les calories du ou des circuits d’eau, mais a l’énorme inconvénient de réchauffer rapidement l’intérieur de la tour et certains composants. Une autre école, cette fois-ci, propose de prendre l’air légèrement réchauffé par certains composants à l’intérieur de la tour, pour l’extraire en passant par les radiateurs de watercooling. L’intérêt premier et de favoriser le flux naturel de l’air chaud, mais va provoquer un peu une perte en performance ou en efficacité lorsqu’il faudra refroidir les radiateurs, car l’air est un peu plus chaud, ou moins frais, qu’à l’extérieur de la tour. Néanmoins, tous les autres composants respireront mieux, et garderont leur stabilité contrairement à l’autre système. Les règles à respecter pour garder une tour bien aérée et fraiche La première est qu’il faut bien évidemment avoir un boîtier à la mesure de la configuration qui va y prendre place, de préférence suffisamment grand pour tout placer, et laisser de l’espace pour que l’air puisse circuler assez librement sans être gêné par les câbles et autres composants pouvant se comporter comme une multitude de chicanes, freinant au passage les molécules d’air qui y circulent, et créant des turbulences néfastes au bon refroidissement de l’ensemble. La deuxième est que plus le boîtier sera équipé de ventilateurs, et plus il aura la possibilité de faire circuler un flux d’air pour expulser les calories des composants. La troisième est de favoriser le flux ascendant de l’air chaud, à savoir du bas vers le haut. La quatrième est de garder un équilibre entre les différents flux d’air rentrants et sortants, de telle manière à éviter au maximum une surpression ou au contraire une dépression dans la tour. En fait, il ne faut pas créer par exemple de phénomène entonnoir » , que ce soit dans un sens ou dans l’autre, mais plutôt favoriser un phénomène de tube, où le diamètre d’entrée soit équivalent au diamètre de sortie, à condition bien sûr aussi que le débit rentrant soit équivalent au débit sortant, ce qui suppose connaître les caractéristiques des ventilateurs utilisés ! La cinquième est d’éviter les phénomènes de court-circuitage des molécules d’air, c’est-à -dire qu’à peine rentrées dans la tour, elles ressortent sans avoir réellement joué leur rôle initial de conduction de la chaleur, ce qui nuit au bon refroidissement et crée des turbulences inutiles ! La sixième est de favoriser un flux de bas en haut, et de l’avant vers l’arrière, de telle manière à prendre l’air frais là où il est le plus facile à trouver, puis de l’évacuer là où il est le plus pratique à le faire, sans pour autant compromettre la fraicheur du flux rentrant ! La septième est que pour le cas d’un watercooling, il vaut parfois mieux prendre l’air légèrement réchauffé de l’intérieur de la tour pour ensuite refroidir le radiateur d’eau l’échangeur que de prendre l’air frais de l’extérieur et faire de même au niveau de l’échangeur, et se retrouver avec une atmosphère encore plus chaude à l’intérieur de la tour ! Le rangement des différents câbles influe également sur le rendement du refroidissement. S'ils sont mal rangés, ils perturbent le flux d'air en le freinant et atténuent l'efficacité de ce dernier ! Pour terminer, il ne faut pas oublier que le débit d'air rentrant doit être égal au débit d'air sortant, sans oublier certaines catrtes graphiques qui peuvent aussi contribuer à modifier ce dernier. Quelques exemples basiques de modèles à conseiller pour un refroidissement optimisé d’une tour Dans le premier cas C'est le modèle d'une tour d'il y a environ dix ans en arrière. Le refroidissement est minimum et se cantonne à sa plus simple expression. Néanmoins, il faut privilégier l'aspiration d'air frais à l'avant et l'extraction de l'air réchauffé à l'arrière. Dans le deuxième cas Deux modèles différents d'il y a environ cinq ans en arrière, avec ci-dessus le plus ancien, où l'alimentation se trouve encore dans la partie supérieure et est obligée d'extraire ses propres calories, mais également celles de l'intérieur de la tour. Ci-dessous, un modèle un peu plus récent, où cette fois-ci l'alimentation est ramenée dans la partie inférieure, ce qui lui permet de profiter d'air frais du dessous du boîtier pour dissiper ses propres calories. Son ancienne place a été prise par un ventilateur qui extrait la chaleur de l'intérieur de la tour. Ce n'est pas encore la panacée, mais c'est déjà mieux. Dans le troisième cas Cette fois-ci, il commence à y avoir des ventilateurs un peu partout, et presque tout autour de la tour. C'est assez le cas de figure des boîtiers actuels, avec des ventilateurs à grands diamètres, et donc des débits et des flux d'air importants. Et en augmentant encore certains diamètres de ventilateurs, les débits deviennent de plus en plus importants, et le refroidissement intérieur du boîtier et des composants en profite assez largement. L'exemple du HAF 932 C'est un boîtier qui comme expliqué plus haut, et composé en grande partie de métal "mesh", à savoir de métal perforé un peu à la manière de nids d'abeilles. De plus, il a la particularité de pouvoir être équipé de ventilateurs différents en diamètres, et même en nombre ! Son pouvoir refroidissant est énorme, car l'air frais peut même provenir de la partie basse de la tour, soit simplement en traversant les perforations du métal mesh, soit en étant aspiré par un ventilateur. La partie supérieure n'est pas en reste, car peut également proposer l'implantation de plusieurs ventilateurs. Il est actuellement possible de trouver des boîtiers équivalents dans le commerce, et proposant aussi de telles possibilités, afin de pouvoir refroidir efficacement des configurations musclées. Ci-dessus, le boîtier fermé, et ci-dessous, le boîtier ouvert, avec une alimentation en place. Puis cette même tour avec une configuration musclée. Il va être intéressant de voir comment se déplacent les molécules d'air dans la tour, d'abord sans la configuration, puis avec la configuration. Les sens des flux d'air sans la configuration Puis avec la configuration Contrairement à ce que tout le monde pourrait penser, il n'y a pas de déséquilibre de flux dans la tour. En fait, bien qu'il y ait deux ventilateurs de 230mm et un ventilateur de 120mm qui envoient de l'air frais dans la tour, il n'y a qu'un ventilateur de 230mm et un autre de 120 ou 140mm en extraction, mais où va le reste ? Tout simplement par les cartes graphiques, qui elles aussi nécessitent un flux d'air important pour chacune ! Et l'alimentation quant à elle bénéficie de son propre flux d'air frais ! Ensuite, le métal mesh permet un tant soit peu d'équilibrer si nécessaire encore en laissant passer l'air par ses trous. Donc dans l'ensemble, les flux d'air s'équilibrent ! Ci-dessus, un exemple de métal mesh. Il devient donc évident qu'il faut alors faire le bilan des différents flux rentrants et sortants de la tour, tout en gardant les principes de base énumérés plus haut, sans quoi il risque vite d'y résulter un déséquilibre qui va induire un mauvais refroidissement de l'ensemble. Et dans le cas d'une configuration à base de watercooling ?Dans ce type de configuration, il va falloir bien recenser les flux rentrants et sortants, et de préférence, travailler avec les caractéristiques des ventilateurs données par les fabricants, mais également comme vu juste précédemment, avec ceux des cartes graphiques qui vont aussi influencer ce calcul. Voici ci-dessous un exemple un peu extrême de refroidissement avec pas moins de deux watercoolings ! Le pré-projet, bien qu'alléchant, démontre deux gros problèmes. Le premier est que l'air réchauffé par le ventirad du bas va ensuite logiquement refroidir le ventirad du haut, mais étant déjà chargé de calories, le rendement de ce dernier va être mauvais ! Le deuxième est moins évident, mais néanmoins compréhensible. En fait, deux ventilateurs font passer l’air du bas vers le haut dans le premier ventirad, puis quatre ventilateurs, trois sur le ventirad du haut et un à l’arrière essaient de chasser ces calories accumulées. Le problème est qu’une dépression se crée entre les deux ventirads, annulant une certaine capacité de refroidissement de l’ensemble ! Une solution, bien que moyenne, en absence d’autres ouvertures possibles dans la tour, est de retourner le ventilateur arrière, afin d’une part de rééquilibrer les pressions, et d’autre part ramener de l’air frais entre les deux ventirads, afin d’améliorer le refroidissement du deuxième celui du haut. Ainsi, avec un simple ventilateur retourné, il est possible de voir que le rendement d’un refroidissement peut être nettement amélioré ! Il faudra également y penser lorsque votre tour devra être montée et équipée de ventilateurs ! L'exemple du 500DX de be quiet! C'est l'exemple type du boîtier actuel avoir la possibilité de monter plusieurs ventilateurs au niveau de la façade avant, idem au niveau de la partie supérieure, ou encore, faire de même avec des watercoolings AIO, aux mêmes emplacements ! Ci-dessous, les deux exemples types de ce qui est possible de faire, et même pourquoi pas, de panacher encore par exemple avec du ventilateur à l'avant et un AIO au dessus, ou l'inverse même ! Voici l'exemple d'un panachage, avec des ventilateurs sur l'avant et un watercooling au dessus Il est à noter qu'un deuxième ventilateur a été placé en renfort à l'avant et en complément du premier d'origine, afin de compenser les flux d'air entrant et les flux d'air sortant, et garder un équilibre de ces derniers ! Un dernier point à ne pas négliger Si avec tout ceci, vous avez compris que qui est à faire, ou ce qui est à éviter, pensez également que les différents câbles qui passent dans la tour créent autant de perturbations qui affaiblissent et freinent votre flux d'air interne, et que bien les ranger et soigner leur montage favorisera encore le refroidissement interne de la tour et des composants ! Ci-dessous, l'exemple du HAF qui n'était pas optimisé pour le rangement des câbles, provoquant de nombreuses turbulences dans la tour, et donc un flux d'air freiné ! Là encore, les boîtiers actuels, comme le 500DX, permettent d'une part un rangement bien plus efficace et esthétique des câbles, et de libérer les flux d'air dans la tour, tout en compartimentant l'alimentation et ses nombreux câbles qui en sortent, sans pour autant déranger le passage de l'air ! Ci-dessous, l'exemple du 500DX, qui permet de ranger proprement un maximum de câbles, et donc d'optimiser au maximum le flux d'air interne Le câble management limite au maximum les turbulences provoquées par les câbles dans la tour, et le compartiment inférieur du boîtier permet de cacher l'alimentation et ses nombreux câbles, tout en lui garantissant son propre flux d'air ! Et comment refroidir un PC portable ?Contrairement à un Boitier de PC, la méthode pour refroidir un ordinateur portable est plus facile ! Si votre PC monte en température quand vous jouez à vos jeux préférés, vous pouvez utiliser un refroidisseur pour pc portable. En fait, ici pas de prise de tête, le refroidisseur est prévu pour éviter une surchauffe des composants de votre appareil, grâce à des ventilateurs qui soufflent directement sous la base de votre portable et aident à son refroidissement actif, et à un apport plus conséquent d'air frais pour la propre ventilation du portable. Il vous suffit alors simplement de placer votre PC portable sur son support et vous êtes parti pour geeker toute la nuit sans accroc ! Nous vous proposons d'ailleurs de découvrir un beau complément pour ce type de refroidissement chez notre confrère EDIT du 14 octobre 2013 Quelques compléments encore à découvrir !
Lépisode persistant de chaleur : températures élevées (IBM proches ou en dessous des seuils départementaux) qui perdurent dans le temps (supérieur à trois jours) ; ces situations constituant un risque sanitaire pour les populations fragiles ou surexposées, notamment du fait de leurs conditions de travail et de leur activité physique ; il peut être associé au niveau de
Cettethéorie est fausse au sens où le calorique ne peut pas être identifié à une quantité physique conservée. Mais nous verrons que la thermodynamique donne quand même un sens à la notion de quantité de chaleur échangée. Attention, il ne faut pas confondre température et chaleur.
Lorsquil fait très chaud, prendre soin de son entourage et des personnes les plus fragiles. Pensez à vos proches fragiles : Proposez très souvent des boissons aux personnes dépendantes (enfants, personnes âgées, handicapées ou souffrant de troubles mentaux), même si elles n’en demandent pas. Appelez régulièrement vos voisins et/ou
ÀPessac, en métropole bordelaise, ce couple décide d'investir dans une petite maison pleine de charme qu'il destine à la location saisonnière. Il sollicite naturellement l'architecte d'intérieur et décoratrice Nadine Durand, membre du réseau de franchises MH DECO (à qui il a déjà fait appel pour sa résidence principale), pour un accompagnement déco et travaux
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