Débats Les chroniqueurs du Point Mon petit droit m'a dit Du sang-froid, il en faut pour oser se lancer. Entretien avec le cofondateur de cette nouvelle revue trimestrielle dédiée à l'univers policier et judiciaire. Sang-froid, une nouvelle revue trimestrielle de 164 pages dédiée à l’univers de la justice © DR Pour oser jeter l'ancre, ou l'encre, dans l'océan mouvementé de la presse écrite, il fallait du courage, de l'audace. Et aussi du sang-froid », puisque c'est le titre de cette nouvelle revue trimestrielle de 164 pages dédiée à l'univers de la justice. Au menu du premier numéro, en vente dès le 24 mars dans la plupart des librairies, relais et grandes surfaces culturelles, on trouve des sujets variés puisant dans l'actualité et l'histoire un dossier sur les avocats qui se retrouvent sur les bancs des accusés avec leurs clients, les confidences d'un ancien agent des services secrets français sur les actions menées dans les années 1970 pour déstabiliser le tout jeune état algérien, ou encore une enquête sur le détournement de milliards de dollars dans l'Irak post-Saddam Hussein. Pour les fans de romans policiers, l'interview du Britannique R. J. Ellory, auteur de Seul le silence, côtoie les critiques des polars en préparation et une nouvelle inédite. a rencontré l'un des deux fondateurs, Stéphane Damian-Tissot, ancien responsable de la rubrique justice de Mag2 Lyon. Comment est née l'idée, et à qui s'adresse Sang-froid ? Stéphane Damian-Tissot L'idée de Sang-froid est née de ma rencontre avec Yannick Dehée, le PDG de la maison d'édition Nouveau Monde, en mars 2015. À cette époque, nous avions tous les deux l'envie de créer une revue. Lui, sur l'investigation et moi, sur la justice et le polar. Nous avons donc décidé de mêler nos projets. Nous sommes partis sur une revue trimestrielle pour pouvoir proposer des enquêtes fouillées. Nous proposons deux grandes parties une partie réelle » avec des enquêtes, des reportages et des portraits en rapport avec les affaires judiciaires en cours ou terminées, et une partie plus fiction », consacrée au polar, avec une nouvelle écrite par un auteur Franck Thilliez dans ce numéro ainsi que des portraits, des interviews et des critiques de polars. Cette revue s'adresse avant tout au grand public. Lorsqu'il est fait référence à des notions de droit complexe, on les explique de façon à les replacer dans leur contexte dans une double page finale appelée Aller + loin ». Par exemple, lorsqu'on fait un article sur les détenus longue peine », nous en donnons la définition. On revient également sur la différence entre une maison d'arrêt et un établissement pour peine, etc. Comment un trimestriel peut-il coller à l'actualité ? C'est impossible, bien sûr, mais nous retiendrons des thématiques qui ont marqué l'actualité des derniers mois. Notre ambition est de proposer aux lecteurs des choses qu'ils n'ont encore jamais lues ailleurs. Dans ce numéro, nous revenons sur la guerre secrète de la France contre l'Algérie, après l'indépendance de ce pays, lorsque des membres des services secrets français, avec l'aval de l'État, posaient des bombes à Alger, notamment. Ou sur la disparition de plus 11 milliards de dollars en liquide en Irak, également. Outre ces révélations, nous avons aussi des enquêtes sur des thématiques peu traitées comme notre dossier sur les avocats qui franchissent la ligne jaune de la légalité ou sur la fin tragique du rival de Chaplin, Roscoe Arbuckle. Qui tient la plume ? Des journalistes ? Des professionnels du droit ? Ce sont essentiellement des journalistes qui tiennent la plume, mais nous aurons parfois des papiers signés par des professionnels, mais pas forcément du droit. Dans ce premier numéro, par exemple, nous avons une tribune de Danielle Thiéry, la première femme commissaire divisionnaire, qui revient sur les scandales de corruption qui touchent la police en France depuis quelques années. Renaud Junillon, libraire chez Lucioles, a également chroniqué l'essentiel des critiques polar de ce premier numéro. Pourquoi ce titre Sang-froid, qui d'ailleurs a changé en cours de route, le journal devant à l'origine être baptisé Maât, en hommage à la déesse égyptienne de la vérité et de la justice ? J'aimais la symbolique qui était derrière Maât, mais cela ne parlait pas assez au grand public. Et sang-froid est un nom bien plus évocateur de notre univers. D'autant que ce titre est avant tout un hommage à Truman Capote et à son livre De sang-froid. Mais il est aussi révélateur d'une certaine envie qui est la nôtre, celle de garder son sang-froid ». De prendre un peu de recul pour analyser, comprendre et faire découvrir des choses à nos lecteurs. Pour ce qui est de la place accordée à la police, elle est également importante dans Sang-froid. Outre la tribune de Danielle Thiéry, nous inaugurons également la rubrique L'affaire qui a changé ma vie », avec l'ancien inspecteur Daniel Neveu. En 1975, ce dernier a été chargé d'arrêter un tueur en série, Marcel Barbeault, et il y parviendra en mettant en place des techniques de profilage qui n'étaient pas du tout utilisées à l'époque. * Sang-froid, 15 euros. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement "Sang-froid" enquête et polar à la fois Rire - Les grands textes des Grecs et des Romains Amusons-nous avec les textes, présentés dans ce Point Références par les meilleurs spécialistes de la littérature grecque et latine. Grâce à eux, le contexte historique et biographique des “private jokes” antiques devient clair, les subtilités de la langue et de la métrique, aisées à comprendre. Vols, violences, trafics de stupéfiants, agressions sexuelles, délits routiers, escroqueries... Levée de rideau sur le quotidien de la correctionnelle au travers d'un échantillon de procès croqués sur le vif. En savoir plus Soyez le premier à réagir Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

Trouvezvous de meilleur sang froid casting 2022?Il est temps de passer aux choses sérieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilé plus des 60570 critiques des experts dans cette domaine.

"Toutes les craintes que nous avions sont confirmées", déclarait Philippe Martinez, après la présentation des ordonnances réformant le Code du travail. Pour le secrétaire général de la CGT, le gouvernement prépare la "casse du code du travail". Il a donc appelé à une large mobilisation des salariés le 12 et le 21 septembre. Tous les syndicats ne sont pas sur la même ligne, Force Ouvrière est divisée. Et le message a pu être brouillé par un autre appel à manifester, celui lancé par Jean-Luc Mélenchon , et fixé au 23 septembre. La première manifestation, celle de mardi dernier, le 12 septembre, a rassemblé entre 223 000 et 400 000 manifestants dans les rues. Une mobilisation assez similaire à celle de la première manifestation contre la loi El Khomri du 9 mars 2016. Mobilisation qui avait ensuite duré plusieurs mois. Aujourd'hui, à la réforme du travail s'ajoutent d'autres sujets d'inquiétude, comme les suppressions d'emplois aidés, ou la baisse des aides personnalisées au logement. Et au fil des jours, la popularité du président Emmanuel Macron ne cesse de baisser. Des retraités, dans le cortège parisien de la manifestation du 12 septembre. Parmi les revendications de cette rentrée sociale, la remise en cause de la suppression, annoncée cet été, de 150 000 emplois aidés sur l'ensemble du territoire français. Incompréhension des élus locaux, alors même que mi-juillet Emmanuel Macron leur a déjà demandé des efforts. Les collectivités locales doivent ainsi économiser 13 milliards sur le quinquennat, 3 milliards de plus qu'initialement prévu. 300 millions de dotations aux collectivités ont également été supprimés dans le budget 2017. A Béthune, dans le Pas-de-Calais, une manifestation organisée le 1er septembre avait rassemblé plusieurs dizaines de maires de tendances politiques diverses. Olivier Gacquerre, maire UDI de Béthune, lors de la manifestation dans sa ville le 1er septembre pour défendre les contrats aidés. 3 min France Culture Pas de "front commun" pour l'instant pour cette rentrée sociale, mais la France insoumise était bien dans la rue mardi 12 septembre, avec des militants CGT, Solidaires, Sud, de la FSU et de l'UNEF, l'objectif étant d'obtenir un effet de "vague roulante". Des militants de la CFDT, CFTC ou de la CFE-CGC sont aussi venus mais à titre personnel, leur syndicats n'appelant pas à la mobilisation. Concernant Force ouvrière, on secrétaire général Jean-Claude Mailly ne veut pas s'engager dans la rue. Pourtant, la branche transport de FO appelle à une grève reconductible avec la CGT à partir du 25 septembre. et mardi, plus de cinquante unions départementales, près de la moitié des effectifs du syndicat ont manifesté. Cela a été la cas par exemple Rennes, ville très mobilisée au printemps 2016. Ce mardi, plus de 750 militants Force Ouvrière ont battu le pavé, avec les 5 000 à 7 000 autres manifestants. Fabrice Le Restif, secrétaire de FO 35, était dans la rue, à Rennes, le 12 septembre malgré l'absence d'appel à manifester de la part des instances nationales du syndicat. Les ordonnances sur la réforme du code du travail vont maintenant être présentées en conseil des ministres vendredi prochain, le 22 septembre. On se souvient de l'opposition à la Loi El Khomri l'an dernier manifestations émaillées de violences, blocages de dépôts de carburant, émergence du mouvement Nuit Debout place de la République à Paris. Cette fois ci, quelle sera l'ampleur de la mobilisation ? Doit-on s'attendre à des actions radicales ? Hugo Poidevin, militant étudiant en 2016 à Rennes, aujourd'hui collaborateur parlementaire France Insoumise. 3 min France Culture "Rentrée sociale, garder ou perdre son sang-froid… " écoutez le reportage Sarah Maquet, avec Sophie Delpont. Réalisation Annie Brault / Présentation Aurélie Kieffer. Musique de fin du Magazine Le vent se lève, chanté par Patrick Chamblas du choeur Insoumis.

Enfin la science développe de nouveaux outils pour détecter les menaces et mettre au point des antidotes. Autant d'actions qui incitent à garder notre sang-froid. Car la pire caractéristique Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

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DeSang Froid. Disclaimer : Les personnages de sont pas à moi – pourtant je suis sortie avec un filet à papillon pour essayer de choper Harry et Draco qui se baladait par là, mais je les ai loupé par contre l'histoire est à moi, sinon, pauvre J.K. Rowling. Rating : Ben, pour le moment, c'est light (ben, à part les effluves de sang du aux meurtres – non décrits), après, je dis pas

Les images tournées depuis un tracteur qui lutte contre la propagation d'un incendie dans l'Oise sont impressionnantes. La solidarité des agriculteurs est exceptionnelle Par Philippe Rifflet Publié le 20 Juil 22 à 1204 Au volant de son tracteur, Régis Desrumaux a su garder son sang froid pour éviter que le feu qui s’était déclaré dans son champ de blé ne se propage. ©Capture vidéoLes images sont impressionnantes. Mardi 19 juillet, Régis Desrumaux, Président de la FDSEA de l’Oise n’a écouté que son sang-froid pour tenter de contenir un incendie qui s’était déclaré dans un champ de blé prêt à moissonner sur la commune du Hamel, entre Granvilliers et Crèvecœur le Grand dans le nord du département de l’Oise. Je sortais d’une réunion à Compiègne quand j’ai été alerté. J’ai immédiatement appelé la Fédération pour qu’on déclenche notre plan de solidarité… » explique t-il à Actu sur place, Régis Desrumaux a rejoint Julien Vescure, un collègue qui, au volant de son tracteur équipé d’un outil de déchaumage, s’est évertué à encercler le feu » qui venait de se déclencher en sacrifiant une partie de la récolte en la fauchant pour priver ainsi l’incendie de son carburant ». Il fallait attaquer le feu en frontal, taper dedans… »Présent dans la cabine du tracteur, Régis Desrumaux a filmé cette incroyable menée au plus près des flammes de plusieurs mètres de haut a permis de ralentir considérablement la propagation du feu, et ainsi gagner un temps très précieux en attendant l’arrivée des président de la FDSEA raconte qu’il n’a pas eu le temps d’avoir peur… » Il fallait aller attaquer le feu en frontal, taper dedans avant qu'il n'atteigne un champ de colza parce que là, on n'aurait rien pu faire, et après ce sont des maisons du village de Cenpuis qui étaient menacées...Vidéos en ce moment sur ActuA chaque rafale de vent, le feu gagnait 20 à 30 mètresLes images tournées depuis la cabine du tracteur montrent le sang-froid et le courage du président de la FDSEA et de son équipier présent avec lui pour tout tenter et préserver ce qui pouvait l’être dans la parcelle et surtout protéger les villages de Cenpuis et du vingtaine de tracteurs se sont mobilisés pour venir filer un coup de main. Les agriculteurs de l’Oise sont géniaux » prévient Régis Desrumaux. Quand un appel à l’aide est lancé, ils se mobilisent… ».Hier, le feu avait déjà franchi deux routes et parcouru une prairie où les bêtes s’étaient blotties contre les haies, protégées par un arrosage massif des pompiers. A chaque rafale, l’incendie gagnait 20 à 30 mètres… »Les leçons du drame de 2019Ce mercredi matin, la vidéo a été vue près de 50 000 fois. Et les commentaires sont élogieux pour souligner cet acte de bravoure. Un acte de solidarité » insiste Régis Desrumaux qui explique qu’un système d’entraide existe parmi les agriculteurs du département depuis l’année noire de 2019 qui avait vu 1500 hectares partir en fumée, un village totalement encerclé par les flammes et un agriculteur mort dans son tracteur… A partir de ce moment là, on a décidé de s'organiser pour s'entraider. En cas de feu important les agriculteurs recoivent un SMS d'alerte et tout le mode converge vers l'endroit concerné. Le département de l'Oise nous a aidés en subventionnant l'achat de cuves à eau et de 100% des agriculteurs du départementFort de cette nouvelle expérience qui a confirmé les vertus de l’entraide, Régis Desrumaux ambitionne de renforcer le dispositif en place pour que 100% des agriculteurs de l’Oise puissent être équipés de cuves à eau et de moto-pompes. »Il tient aussi à souligner le travail exceptionnel des pompiers de l’Oise avec qui nous travaillons dans l’action mais aussi à la sensibilisation des agriculteurs face au risque d’incendie. Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Oise dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.

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